Intitulé officiel : République unie de Tanzanie
Informations administratives : Membre du Commonwealth
Capitale : Dodoma
Superficie : 945 087 km2
Population : 49 250 000 habitants
Peuples et ethnies : 99% d'africains (plus de 130 groupes ethniques), 1% d'Asiatiques, d'Européens et d'Arabes
Langue : swahili, anglais et dialectes indigènes
Religion : 30% de chrétiens, 35% de musulmans, 35% d'animistes
Régime politique : République (Etat multipartite), régime parlementaire
Président : Jakaya Mrisho Kikwete
Vice-président : Mizengo Pinda
Le saviez-vous ? : Un berceau de l’humanité Une groupe d’australopithèques a laissé ses empreintes fossilisées dans la boue de la gorge d’Olduvaï (parc du Ngorongoro) il y a 3,5 millions d’années. C’est la plus ancienne preuve de bipédie de l’humanité.
- PIB : 33,23 Mds$
- Principales activités : tabac, café, coton, sucre, sisal, mines de diamants et d'or, raffineries de pétrole, ciment, tourisme
- Principaux partenaires : Chine, Inde, Pays-Bas, Japon, Allemagne, Ouganda, Kenya
Malgré la découverte récente de fossiles d'Homo erectus dans une gorge tanzanienne, l'histoire ancienne du pays demeure largement méconnue. Les premiers documents historiques datent en effet des migrations des tribus guerrières masaï, venues du Kenya vers 1800. Alors que la région côtière était depuis longtemps le lieu de querelles maritimes entre marchands portugais et arabes, ces derniers et leurs esclaves n'osèrent pas s'aventurer dans les territoires masaï de l'intérieur avant les années 1750. Les explorateurs européens arrivèrent vers 1850. Les plus célèbres d'entre eux sont sans doute le journaliste américain Stanley et le géographe Livingstone. De leur rencontre à Ujiji, sur le lac Tanganyika, on a en effet retenu la fameuse formule, due à Stanley : Dr. Livingstone, I presume.
A l'aube du XXe siècle, l'Allemagne entreprit la colonisation des régions continentales alors connues sous le nom de Tanganyika. Les Allemands dotèrent le pays d'un réseau de chemin de fer afin de favoriser l'essor du commerce. Sans les problèmes posés par la mouche tsé-tsé, et sans la Première Guerre mondiale, le territoire aurait ainsi rapidement été transformé en une immense réserve de bétail pour la mère patrie. Mais, après la défaite de l'Allemagne, la Société des Nations confia le mandat du pays à la Grande-Bretagne ; celle-ci s'était déjà emparée de l'île de Zanzibar, occupée depuis des siècles par les marchands arabes.
Les organisations nationalistes, qui firent leur apparition après la Seconde Guerre mondiale, n'obtinrent de réels résultats qu'après la fondation par Julius Nyerere de la Tanganyika African National Union (TANU) en 1954. Le pays proclama son indépendance en 1961 et Nyerere en devint le premier président. Zanzibar demeura encore deux ans sous le joug britannique puis s'unit au continent et à l'île de Pemba. La Tanzanie était née.
Ni cette union, ni le charisme du premier président, ne suffirent cependant pour pallier le manque de ressources du pays. Menant une politique radicalement socialiste, Nyerere alla jusqu'à refuser l'aide de donateurs ennemis du communisme, tels que les Etats-Unis. Ses réformes, soutenues par la Chine, aboutirent à la nationalisation de l'économie comme à celle des terres, tandis que les classes aisées étaient assujetties à de lourds impôts visant à redistribuer les richesses. Au début des années 60, la Tanzanie, le Kenya et l'Ouganda signèrent un accord de coopération économique afin de partager leur compagnie aérienne, leur réseau de télécommunications, leur réseau de transports et leurs services des douanes. Leurs monnaies devinrent convertibles sans restriction et les frontières des trois pays s'ouvrirent à la libre circulation des personnes. Cependant, des divergences politiques prévisibles mirent fin à cette entente en 1977, laissant les Tanzaniens dans une situation désastreuse.
De nombreux facteurs ont contribué au malheur de la Tanzanie actuelle, qui compte aujourd'hui parmi les pays les plus pauvres du monde (51% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté). Ni l'intégration de Zanzibar, autrefois pourtant l'une des régions les plus riches d'Afrique, ni l'adoption du multipartisme ne semblent avoir apporté une amélioration à la situation du pays, loin s'en faut. Zanzibar et l'île voisine de Pemba ont même connu des moments de violentes agitations sociales et vivent dans une atmosphère troublée depuis qu'une impasse électorale à Zanzibar divise les îles. De son côté, la Tanzanie continentale présidée par Benjamin Mkapa a dû faire face à l'afflux des réfugiés rwandais mis en fuite par les massacres perpétrés dans leur pays. Fin 1996, le gouvernement a décidé, avec le soutien des Nations Unies, de les expulser. Mais, malgré le signalement d'actes d'abus de pouvoir et de viols, les réfugiés sont encore des milliers à séjourner en Tanzanie. En août 1998, les attentats contre les ambassades américaines de Dar es-Salam et de Nairobi ont fait plus de 250 victimes et 5 000 blessés.
A Zanzibar, des velléités indépendantistes émergent parfois, mais jusqu’à présent, l’Union tanzanienne est préservée. En 1998, des attentats visent les ambassades américaines de Dar es-Salaam et de Nairobi au Kenya : on compte plus de 250 victimes et 5 000 blessés.
Après les élections de décembre 2005, Jakaya Kikwete devient le nouveau président de la république, le quatrième depuis la création de la Tanzanie. Le président Mkapa a été choisi pour faire partie de la commission Blair pour l'Afrique et a ainsi participé au sommet du G8 en Ecosse, en juillet 2005. Victoire aux élections présidentielles d'octobre 2005 de Jakaya Kikwete, issu du CCM.
Jakaya Kikwete a été élu président en exercise de l'Union africaine le 31 janvier 2008 au sommet d'Addis Abeba.
GENERAL:
Pays de plaines, de lacs et de montagnes bordé d'une étroite bande côtière, la Tanzanie est le plus grand pays d'Afrique orientale. Elle est formée d'un plateau montagneux semi-désertique, en partie couvert de savane et de bush clairsemé. Ses plus hautes montagnes, le Meru (4 556 m) et le Kilimandjaro (le plus haut sommet d'Afrique, culminant à 5 895 m) se dressent au nord-est, à la frontière avec le Kenya.
FAUNE ET FLORE:
Dotée de quelques-unes des plus grandes réserves naturelles du monde, la Tanzanie regroupe en outre de très importantes populations d'éléphants, de buffles, de crocodiles, d'hippopotames, de chacals et de chimpanzés. Nulle part ailleurs qu'en Tanzanie on ne voit de si importants troupeaux de gnous, de gazelles, de zèbres et d'antilopes.
Les Parcs nationaux ont été mis en place pour préserver ce riche héritage naturel du pays, et pour conserver intacts des territoires où la faune et la flore peuvent prospérer, protégés d’une population humaine toujours croissante.
L’accès à ces parcs est réglementé et payant. Les sommes ainsi collectées permettent la conservation et la protection de la nature, ainsi que le financement de travaux de recherche sur la faune et la flore.
Le tourisme fournit d’importants revenus utilisés pour soutenir le travail de protection des Parcs Nationaux. Il permet aussi l’éducation et le bien être des communautés locales. En outre, le tourisme permet une prise de conscience internationale des problèmes de protection, et la présence physique des touristes décourage les activités illégales de braconnage, aidant ainsi les guides des Parcs dans leur travail de gestion de la nature.
Au cours de votre visite dans ces parcs, nous vous rappelons qu'il est interdit de ramasser quoi que ce soit (os, restes d'animaux, cueillir des fleurs, plantes,...). Les feux ne sont autorisés que dans les lieux de campement, et doivent être éteints avec grand soin avant votre départ. Et nous vous demandons de veiller attentivement à ne rien laisser derrière vous après votre départ (mégots de cigarettes, déchets divers, restes du pique nique...).
PARCS ET LIEUX VISITES:
- LE SERENGETI : immense sanctuaire de 15 000 km2 a été érigé en Parc National en 1951. Son nom provient du maasaï " Siringet " qui signifie " aire étendue ". Situé entre les montagnes du N’Gorongoro et le Parc kenyan du Maasaï Mara, à une altitude entre 1 000 et 2 000 mètres, il présente une incroyable diversité d’espèces animales. La savane herbeuse du Serengeti permet une observation facile des interactions entre les différentes espèces : ordres de préséance, chaines alimentaires sont des évènements quotidiennement observés.
Notre cheminement à travers ce parc dépendra véritablement de la saison, car le Serengeti est le théâtre de la Grande Migration : entre fin mai et juin, lorsque la grande saison des pluies se termine, 1 250 000 gnous et plus de 250 000 zèbres, réunis dans le Serengeti prennent la direction du Nord vers le Maasai Mara côté kenyan, région qu’ils quitteront fin novembre - début décembre, afin de rejoindre le secteur du Lac N’Dutu et des hautes plaines de N’Gorongoro. Fin février – début mars, 80 % des naissances de ces herbivores ont lieu sur une période de 15 jours, dans les plaines du Serengeti, entre l’entrée du Parc et Seronera. C’est donc un spectacle incroyable qui se déroule en permanence sous vos yeux.
Donc en fonction de la période de voyage nous irons au Nord, à l’Ouest ou au Sud du parc, sachant que quelle que soit la saison, les forêts-galeries qui longent les rivières de Mara, Grumeti, Sand... permettent, une observation de qualité : élans du Cap, topis, bubales, buffles et éléphants… ne migrent pas, ainsi que les prédateurs dominants (donc territoriaux). Même les lions dépassent le chiffre exceptionnel de 2000 unités au Serengeti. Quant aux oiseaux, ils y sont représentés par plus de 350 espèces.
- N’GORONGORO, immense zone de conservation, qui ne se résume pas au cratère. Elle a été crée en 1974 dans le but de protéger les écosystèmes ainsi que tous ses habitants, les animaux donc, mais aussi les populations Maasaï, qui participent pleinement au maintien de ces écosystèmes sauvages. Par ailleurs ce parc abrite les sites préhistoriques d’Olduvaï et de Laetoli, témoins des origines de l’humanité.
Ce parc protège plus de 30 000 animaux d'une incroyable diversité. La zone la plus connue et fréquentée est le cratère du Ngorongoro. Lorsque l'on descend au fond de ce vieux volcan, on éprouve toujours le sentiment de pénétrer dans la coque d'une Arche de Noé naturelle. Aujourd’hui, quasiment tous les carnivores et herbivores de plaine ou de savane boisée y ont élu domicile. On trouve également un lac sodique où vivent des flamants roses, ainsi qu’un lac d’eau douce avec ses hippopotames. Les rhinocéros noirs sont bien protégés et il n’est pas rare de pouvoir les observer.
Depuis janvier 2006, les autorités du parc limitent à 6 heures le temps passé par véhicule dans le cratère, nous sommes donc dans les règles.
- TARANGIRE : Au coeur de la Rift Valley, le Tarangire, créé en 1970, est un parc national méconnu et pourtant fabuleux... Situé à basse altitude en comparaison de Ngorongoro et Serengeti, son écosystème est particulier, composé de savane arbustive sur un terrain très vallonné, et ponctué de nombreux baobabs. L’atmosphère très africaine qui y règne vous séduira à coup sûr. Le parc doit son nom à la rivière Tarangire qui la traverse, et qui pour les animaux à la recherche d'eau et de pâturage, est un lieu de prédilection. Les éléphants sont particulièrement nombreux. Durant la grande saison sèche, de juillet à octobre, toute la faune des grandes steppes maasaï vient élire domicile dans le parc, et les herbivores, contraints de venir boire à la rivière, sont attendus par les prédateurs ! Vous y trouverez aussi des rhinos, impalas, girafes, quelques rares koudous, les dikdiks, lions, guépards, hyènes...
- MANYARA NP : Créé en 1960, ce petit parc national couvre 325 km2 et présente une grande variété de milieux écologiques, donc de nombreuses espèces d’animaux. “Emanyara” est un mot maasaï qui désigne une variété d’euphorbe utilisée pour fabriquer des enclos pour le bétail. Le lac Manyara est situé au pied de l’escarpement du bras oriental de la Rift Valley, grande faille tectonique d’Afrique, qui s’étend (pour sa partie orientale) de Djibouti à la Tanzanie. Situées à 945 mètres d’altitude, les attractions majeures du Parc sont les lions et les éléphants, mais aussi les sources chaudes et les montagnes du Rift.
En raison de la variété de ses habitats (lac, forêt humide, bush à acacias), ce parc offre une diversité incroyable : en témoigne le nombre d’espèces d’oiseaux que l’on peut y observer, 380. La forêt mixte qui couvre 2300 hectares est le milieu de prédilection de l’éléphant, la girafe, le zèbre et l’impala. Les plaines alcalines qui bordent le lac fournissent un pâturage excellent aux gnous, aux buffles et aux zèbres. Enfin, le bush et les contreforts du Rift qui comptent de splendides baobabs sont fréquentés par les éléphants, les babouins et d’immenses vautours toujours à l’affût d’une charogne à nettoyer. Quant à la plage aux hippos, c’est surtout la gent ailée qui retiendra notre attention... outre les hippopotames.
- LA MIGRATION DES GNOUS EN TANZANIE ET AU KENYA représente un trek de 1000 kms tous les ans !
Constituée de 1 à 2 millions de gnous, et de quelques centaines de milliers de zèbres et d’antilopes. La migration se déplace en colonnes de 30 ou 40 km de long qui peuvent couvrir jusqu'à 80 km / jour. Ils parcourent une boucle qui les amène selon la saison des pluies entre le sud du Serengeti et de l'aire de conservation du Ngorongoro en hiver et les plaines du nord du Serengeti et le parc de Masai Mara au Kenya en été.
- De janvier à mars, la migration est concentrée dans le sud-est du parc du Serengeti, région des grandes plaines et des kopjes (sur lesquels aiment se prélasser les grands fauves).
En avril les gnous avancent vers le nord et ils approchent la Grumeti river qu'ils traversent en juillet.
- La grande migration quitte entre mai et juin les plaines du sud du Serengeti pour rejoindre les zones plus humides du nord ouest et atteindre le Masaï Mara en été.
- Juillet est la saison sèche, l'eau et l'herbe verte se font plus rares. Les gnous continuent leur progression vers le nord et passent la Grumeti River. C'est l'occasion de photographier ou de filmer les fameux "crossings" où les gnous sont en prise avec les gigantesques crocodiles du Nil. Une autre partie des troupes part directement en direction du Masai Mara en passant par la région de Lobo.
- Août et Septembre : la majeur partie de la migration est maintenant passée au Kenya pour redescendre vers le sud-est du Serengeti à partir de fin octobre, à l’approche de la nouvelle saison des pluies, à la recherche de l’herbe verte et tendre.
- Octobre et Novembre constituent la migration descendante. En privilégiant les régions de Lobo et de Natron vous pourrez assister à son passage dans de très beaux paysages.
- ZANZIBAR - L’ILE ET LA VIEILLE VILLE : La vieille ville de Zanzibar, appelée Stone Town, est située sur la côte Ouest de l’île. Les Portugais y érigèrent un fort imposant, pour protéger leur mainmise sur la route des Indes. Plus tard, ce sont les commerçants de la Péninsule Arabique qui vinrent y commercer, protégés du continent par l’insularité. Ils ouvrent ainsi la voie à une installation plus importante, notamment du Sultanat d’Oman, qui y bâtit des palais somptueux. Stone Town est depuis cette époque une « médina » dans l’Océan Indien, et Zanzibar est de ce fait devenue le berceau de la culture et de la langue swahilie, mélange d’Afrique et d’Arabie. Par ailleurs, c’est d’ici que partirent les grandes expéditions d’exploration du continent. À l’abolition de l’esclavage, ce commerce devenant prohibé par les Britanniques, l’île devint une zone de production agricole, notamment d’épices, commerce toujours florissant qui lui vaut ce surnom d’île aux épices.
- ZANZIBAR - CÔTE EST : Ici ce sont les longues plages d’un sable blanc et doux, ourlées de cocotiers, dont nous allons profiter pendant deux jours. Pour autant les hôtels sont de taille modeste, et les villages sont nombreux, ce qui anime agréablement la région. À marée basse, les femmes vont chercher les algues et les coquillages. Des vaches ruminent nonchalamment sur la plage. Des hommes passent en vélo sur le sable durci par l’eau, pour on ne sait quelle destination. Outre le repos et les bains de mers bien mérités, et que nous apprécions à la fin de ce voyage, les centres d’intérêt et les sources d’étonnement sont toujours présents, car c’est une plage habitée et vivante ! Nombreuses possibilités d’excursion, en mer ou dans les terres, organisées par votre hôtel.
- L'ILE DE MAFIA : Composée d’une île principale, de nombreux atolls coralliens et de langues de sables inhabités, Mafia est avant tout réputée pour ses superbes fonds coralliens, abritant une faune extraordinaire. La réserve marine couvre une superficie de 821 km2, qui en fait la plus grande d’Afrique de l’Est ! On y trouve parmi les meilleurs sites de plongée en apnée et en bouteille. Une myriade de petits poissons multicolores essaie de ravir la vedette aux tortues marines ou aux plus gros poissons (barracudas, mulets rouges ou autres poissons-perroquets...). Les infrastructures hôtelières sont peu nombreuses, et de ce fait l’île est relativement peu fréquentée en comparaison des autres sites côtiers plus connus sur ces côtes de l’Océan Indien.
POPULATION:
Les Masaï constituent un groupe ethnique d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d'Afrique de l'Est, vivant principalement dans le centre et le sud-ouest du Kenya et le nord de la Tanzanie. Les Masaï appartiennent au groupe des tribus nilotiques et ont émigré depuis le sud du Soudan vers le XVe siècle, accompagnés de leur bétail domestique.
Le fait qu’il occupe de nombreux parcs animaliers d’Afrique de l’Est a probablement contribué à faire du peuple masaï l’un des plus connus du grand public. Les Masaï maintiennent leurs traditions culturelles tout en prenant part aux forces économiques, sociales, et politiques contemporaines, dans la région et au-delà.
La population de la Tanzanie est pourtant composée à 99% d'Africain d'origine dont 95% de bantous répartis en 130 ethnies différentes. Le 1% restant est composé d'asiatiquse (indiens, chinois), d'européens et d'arabes (Zanzibar).
LANGUE :
Les langues officielles sont le swahili et l'anglais. Il existe en outre nombre de dialectes africains, reflets de la diversité tribale du pays. Principale langue commerciale, l'anglais est moins couramment parlé dans les campagnes de Tanzanie qu'il ne l'est dans celles du Kenya. De nombreux voyageurs se rendent à Zanzibar pour y apprendre le swahili car les habitants de l'île sont censés parler cette langue dans sa forme la plus pure.
ARTS :
La musique et la danse tanzaniennes prédominent dans une grande partie de l'Afrique orientale. Le maintien de la tradition des chants en swahili, réputés pour leur rythme marqué et leurs paroles sans complaisance, est assuré par une pléiade de groupes de musiciens accompagnés de danseurs. Remmy Ongala est l'interprète le plus connu du pays. En 1928, la grande dame du genre, Siti bint Saad, fut la première chanteuse d'Afrique de l'Est à enregistrer des disques.
GASTRONOMIE :
La cuisine tanzanienne se distingue assez peu de la cuisine kenyane. Difficile d'échapper au nyama choma (viande grillée au barbecue), surtout dans les bars-restaurants. Sur la côte et les îles de Zanzibar et Pemba, le visiteur se réjouira néanmoins de pouvoir savourer divers plats traditionnels swahilis à base de fruits de mer et de poisson. Pour la boisson, on appréciera la Safari Lager, la bière nationale, ou le konyagi, un alcool très fort semblable au rhum blanc.
RELIGION :
Les deux grandes religions de la Tanzanie sont le christianisme et l'islam, l'hindouisme étant pratiqué par un quart de la population. La majorité des musulmans sont regroupés sur la côte et les îles. Le christianisme, qui s'est imposé plus tardivement (XIXe siècle) que l'Islam, touche surtout les tribus de l'intérieur des terres. L'animisme reste cependant très répandu. Quant aux Masaï, ils croient en un dieu nommé Engai et en son messie, Kindong'oi, dont leurs prêtres seraient les descendants. Le gouvernement affirme ne pratiquer aucune discrimination d'ordre religieux dans la gestion des affaires politiques et civiles.
Quelques mots de Swahili:
bonjour : jambo
bienvenue : karibu
comment ça va: habari?
oui : ndiyo (ou Mmm)
non : hapana
merci : asante ou aksante
excusez-moi : samahani
minibus : matatu
avion : ndeje
train : treni
bateau : meli
taxi : teksi
voiture : gari
droite : kulia
gauche : kushoto
tout droit : moja kwa moja
hôtel (et restaurant) : hoteli
auberge : gesti
salle de bain : sbafu
Guide
- TANZANIE, TANGANIKA, ZANZIBAR. Édition L’HARMATTAN, de Bernard PASSOT
- Un excellent ouvrage à avoir de façon indispensable dans son sac lors d’un safari, car il présente la faune du Kenya et de la Tanzanie : Animaux du Kenya et de la Tanzanie Édition de L’HARMATTAN de M. BREUIL, F. THILLE & JP MAYEUR
Petit Futé Tanzanie 29 octobre 2013 de Petit Futé
TANZANIE21 mai 2014 de E. Frey et D. Kyungu
Cartographie
Carte de la Tanzanie, le Rwanda et Burundi Travel 1:1,200,000, imperméable à l'eau, compatible avec le GPS, édition 2012 de RKH
Tanzanie - Rwanda - Burundi 1:1,5 M Nelles voyage carte 2011 de Nelles Germany
Carte routière : Tanzanie 30 août 2003 de Cartes ITM
Littérature
Catherine Baroin et François Constantin (dir.), La Tanzanie contemporaine, Karthala, Paris ; IFRA, Nairobi, 1999
Tanzanie & Zanzibar (traduit de l'anglais par Catherine Ianco et al.), Gallimard, Paris, 2009