Intitulé officiel : : République hellénique
Capitale : : Athènes
Superficie : : 131 960 km²
Population : : 10 815 197 habitants
Peuples et ethnies : : 98% de Grecs et minorités albanaise, turque et slavo-macédonienne
Langue : : grec
Religion : : 98% de grecs orthodoxes, 1,3 % de musulmans, autres 0,7%
Régime politique : : république, régime parlementaire
Président : : Prokópis Pavlópoulos
Premier ministre : : Aléxis Tsípras
Le saviez-vous ? : Pour détruire le palais de l’Olympe, les géants, qui symbolisent les forces de la nature, arrachèrent des rocs des montagnes. Ces fragments retombèrent dans la mer pour former les îles des différents archipels grecs.
Le saviez-vous ? : 80% de la surface du pays est couvert de montagnes. Les nombreuses îles grecques sont d’ailleurs les sommets émergés des chaînes montagneuses qui se prolongent sous la mer.
PIB : 343,6 milliards de $US
PIB par hab. : 32 000 $US
Croissance : 2,8%
Inflation : 4,4%
Chômage : 8 %
Principales activités : tourisme, transport maritime, industrie alimentaire, traitement du tabac, industrie textile, produits chimiques, métallurgie, exploitation minière, industrie pétrolière
Principaux partenaires : Allemagne, Italie, France, Royaume-Uni, États-Unis
Membre de l'union européenne : oui
Membre de la zone Euro : oui
3000-1200 av. J.-C. - Apogée des civilisations de voyageurs maritimes (Cycladiques, Minoens et Mycéniens). Homère décrit une période violente, dominée par les rivalités commerciales. Au XIe siècle av. J.-C., les cultures minoennes et mycéniennes avaient disparu. Une période trouble s'ensuivit.
800 av. J.-C. - Renaissance culturelle et militaire en Grèce : apparition des villes-États, comme Sparte et Athènes. Création de la Grande Grèce, incluant le sud de l'Italie, suivie par une période de grande prospérité. Le Ve siècle av. J.-C. marque l'âge d'or d'Athènes. Périclès fait construire le Parthénon, Sophocle rédige Odipe roi, Socrate enseigne aux jeunes Athéniens les rigueurs de la logique et la démocratie fait son apparition. Les guerres du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.), qui voient la victoire de Sparte sur Athènes, mettent fin à l'époque classique.
Empêtrés dans les guerres du Péloponnèse, les Spartes sont vaincus au nord par Philippe de Macédoine. Son fils, Alexandre le Grand, conquiert ensuite l'Asie Mineure, l'Égypte, la Perse et certaines régions de l'Inde et de l'Afghanistan actuels. Après la mort d'Alexandre, l'Empire macédonien continue de s'imposer durant trois dynasties. Cette époque, dite période hellénistique, marque l'émergence d'une tradition cosmopolite où les idées grecques se mêlent à d'autres cultures de l'Antiquité.
205 av. J.-C. - Premières incursions romaines en Grèce.
146 av. J.-C. - La Grèce et la Macédoine deviennent des provinces romaines.
395 ap. J.-C. - L'Empire romain se divise en Empire romain d'Orient et Empire romain d'Occident. La Grèce est rattachée à l'Empire byzantin.
XIIe siècle - Apogée des croisades. L'Empire byzantin est affaibli par les incursions des Vénitiens, des Catalans, des Génois, des Francs et des Normands.
1453 - Les Turcs s'emparent de Constantinople, capitale de l'Empire byzantin.
1500 - La quasi-totalité de la Grèce est sous le contrôle turc et devient une annexe rurale de l'Empire turc, peuplée de marchands, les intellectuels et les artistes s'exilant en Europe centrale. Le sentiment national survit toutefois à travers la religion orthodoxe et la vie traditionnelle dans les villages.
XVIIIe siècle - Le mouvement de renaissance culturelle entraîne la guerre d'indépendance (1821-1832) opposant Grecs et Turcs et durant laquelle s'engagent de jeunes aristocrates admirateurs de la culture grecque (les philhellènes), dont Byron, Shelley et Goethe. En 1827, la Russie, la France et la Grande-Bretagne interviennent dans le conflit.
1833 - Après l'Indépendance, les puissances européennes décident d'instaurer une monarchie en Grèce et installent Otton de Bavière sur le trône. Le régime monarchique parviendra à se maintenir tard dans le XXe siècle et ce, malgré l'opposition populaire. Georges Ier, en 1864, dotera tout de même le pays d'une nouvelle Constitution établissant le retour de la démocratie et cantonnant le roi à un rôle de représentation.
1914-1918 - Les troupes grecques combattent aux côtés des Alliés et occupent la Thrace. À la fin de la guerre, le Premier ministre Vénizélos décide de « libérer » la population grecque de Smyrne (l'actuelle Izmir) du joug turc. Son armée est repoussée par les troupes d'Atatürk et les habitants grecs de Smyrne sont massacrés.
1923 - La Turquie et la Grèce décident de procéder à un échange de population. La hausse de population qui s'ensuit en Grèce (1 300 000 réfugiés chrétiens) pèse considérablement sur l'économie du pays. À la périphérie des grandes villes, les bidonvilles se développent. Avec la misère, le syndicalisme fait son apparition et, avant 1936, le Parti communiste bénéficiera d'un soutien populaire important.
1936 - Nommé Premier ministre par le roi, le général Métaxas instaure très vite une dictature de type fasciste. Le général Métaxas n'en est pas moins opposé aux Allemands et aux Italiens et il refuse aux troupes italiennes l'autorisation de traverser la Grèce en 1940.
1941 - En dépit du soutien des Alliés, la Grèce tombe sous la domination allemande, ce qui entraîne massacres et famine générale. Des mouvements de résistance naissent, autour des royalistes et des communistes.
1944-1949 - Guerre civile entre communistes et royalistes. Ces derniers l'emportent en 1949. Durant le conflit, les États-Unis appliquent la doctrine de Truman en apportant un important soutien financier au gouvernement anticommuniste et en mettant en place un « certificat de fiabilité politique » qui sera utilisé jusqu'en 1962. Le détenteur d'un tel certificat, sans lequel il était impossible de voter et vain de chercher du travail, déclarait n'avoir aucune sympathie pour la gauche.
1967 - Craignant une résurgence de la gauche, un groupe de colonels organise un coup d'État constituant selon Andréas Papandréou « le premier putsch militaire réussi en Europe par la CIA ». La junte au pouvoir se caractérise par la brutalité de ses méthodes, son recours systématique à la répression et son incompétence politique.
1974 - Le régime des colonels tente d'assassiner l'archevêque Makarios, leader chypriote. La Turquie riposte en occupant le nord de l'île. La question chypriote reste très sensible chez les Grecs, aujourd'hui encore.
1981 - La Grèce intègre la Communauté européenne (aujourd'hui l'Union européenne) et le Parti socialiste grec d'Andréas Papandréou (PASOK) remporte les élections. Le PASOK promet le départ des bases aériennes nord-américaines et le désengagement de son pays vis-à-vis de l'OTAN mais ces promesses resteront lettre morte. Les femmes connaissent un sort meilleur, avec l'abolition du système de dot et la légalisation de l'avortement.
1989 - Rattrapés par les scandales, Papandréou et son gouvernement sont défaits aux élections et remplacés par une coalition improbable entre les conservateurs et les communistes.
1990 - Les conservateurs arrivent au pouvoir avec une majorité de deux sièges seulement et s'attaquent aux problèmes économiques en adoptant des mesures d'austérité très impopulaires.
1993 - Lors des élections générales, Papandréou mène de nouveau le PASOK au pouvoir.
1996 - Costas Simitis est nommé Premier ministre au début de l'année, lorsqu'il apparaît clairement que Papandréou n'est plus en mesure d'assumer ses fonctions (il mourra cette même année).
Avril 2000 - Simitis est réélu de justesse. Avec ce nouveau mandat, il s'efforce de construire de meilleures relations avec la Turquie et de mettre en œuvre les réformes économiques qui assureront à la Grèce sa place dans l'Union économique et monétaire européenne.
2001 - La Grèce entre dans la zone euro en janvier.
2004 - Athènes accueille les premiers Jeux olympiques du nouveau millénaire.
2005 - Démantèlement du groupe terroriste du « 17 novembre », qui met un terme à vingt-sept années d'attentats revendiqués par ce mouvement.
2006 - Le Premier ministre procède à un remaniement ministériel.
2007 - En septembre, Costas Caramanlis est réélu avec une mince majorité de deux sièges sur les trois cents du Parlement.
2008 - En décembre, des émeutes ont éclaté après la mort d’un adolescent de 15 ans, tué par un policier.
2009 - le 4 octobre, le PASOK (parti social-démocrate) obtient 43,94% des suffrages aux élections législatives. Geórgios Papandréou, secrétaire général du PASOK, devient Premier ministre.
2010 - En échange d'une aide financière massive du FMI (c'est la première fois que cet organisme est sollicité pour un pays de la zone euro) et de l'Union européenne, le gouvernement socialiste met en place un plan d'austérité : lutte contre une très forte fraude fiscale, coupes sévères dans le budget d’un service public surdimensionné, hausse de nombreuses taxes. Forte mobilisation sociale sans précédent contre ce plan de rigueur.
GENERAL :
Au sud-est de l'Europe, la Grèce est située à la pointe de la péninsule balkanique. Au nord, elle partage ses frontières avec l'Albanie, l'ancienne République yougoslave de Macédoine, la Bulgarie et, à l'est, la Turquie. La Grèce continentale est entourée par plus de 1 400 îles, dont 169 sont inhabitées. Elles se divisent en six groupes : les Cyclades, les îles Ioniennes, le Dodécanèse, les îles du nord-est de la mer Egée, les îles Sporades et les îles du golfe Saronique. Eubée et la Crète, les deux plus grandes îles, ne figurent dans aucun de ces groupes. Les quatre cinquièmes de la Grèce se situent en zone montagneuse, la plupart au-dessus de 1 500 m. L'Epire et la Macédoine, au nord, possèdent encore d'importantes zones forestières, mais les pâturages, la coupe et les incendies ont sérieusement entamé cette richesse dans le reste du pays.
FAUNE ET FLORE :
La Grèce possède une flore extrêmement variée - plus de 6 000 espèces, dont certaines n'existent nulle part ailleurs, comprenant plus de 100 espèces d'orchidées. Au printemps, le Péloponnèse et les montagnes de Crète se recouvrent d'une multitude de fleurs sauvages : crocus, anémones, iris, coquelicots, lilas et cyclamens. Les herbes aromatiques poussent également à profusion et vous n'aurez aucune peine à trouver de l'origan sauvage, du basilic et du thym.
Les Grecs adorent la chasse et la pêche, ce qui n'est pas étranger à la diminution du nombre de certains animaux marins ou de certains oiseaux. Les humains vivant à proximité d'ours ou de loups considèrent plus ces animaux comme des ennemis que comme des espèces en danger. En vous déplaçant d'île en île, vous apprécierez le spectacle des dauphins et des marsouins qui suivent les bateaux. Près de Zante et de Céphalonie survit la dernière grande colonie de tortues de mer en Europe. Au moment de leur naissance, les petites tortues doivent non seulement affronter les dangers habituels mais aussi éviter les véhicules et les fêtes sur la plage. Le phoque-moine de Méditerranée est l'espèce de phoque la plus rare et l'un des six mammifères les plus menacés d'extinction dans le monde. Ces 100 dernières années, leur nombre s'est considérablement réduit, au point qu'il n'en resterait plus que 400, dont la moitié en Grèce.
Les Météores :
Les monastères des Météores, dans la province de Thessalie, constituent l'un des plus extraordinaires sites de Grèce continentale. Edifiés au sommet de pitons rocheux où sont aménagées des cavités, les monastères représentaient un refuge pour les moines lors du déclin de l'Empire byzantin, à la fin du XIVe siècle. Les premiers monastères étaient accessibles au moyen d'échelles amovibles. Par la suite et jusque dans les années 1920, les moines étaient hissés dans des paniers au moyen de treuils. Aux visiteurs inquiets demandant si les cordes étaient souvent remplacées, on répondait qu'elles l'étaient "quand le Seigneur décide qu'elles se rompent". Aujourd'hui, l'accès aux monastères se fait par des marches creusées dans la roche et les treuils ne sont plus employés que pour monter les provisions.
Les Cyclades :
Les Cyclades répondent au cliché de la Grèce touristique : des maisons d'un blanc éclatant jouxtant des églises au dôme d'un bleu resplendissant, plages dorées bordant une mer bleu turquoise. Certaines des îles, comme Mykonos, Santorin, Paros et Ios exploitent sans retenue le filon touristique tandis que d'autres comme Andros, Kea, Serifos et Sikinos sont fréquentées plus irrégulièrement par les étrangers et préférées des touristes grecs.
Mykonos est la plus chère et la plus visitée des îles grecques. Capitale gay de la Grèce, la vie nocturne y est très importante. Avec son relief peu accidenté et ses terres arides Mykonos n'est pas, loin s'en faut, la plus belle île grecque, mais ses plages, certes surpeuplées, n'en restent pas moins splendides. Dans la ville, presque trop jolie pour certains, se succèdent les boutiques chic et les maisons de rêve ornées de bougainvilliers et de clématites.
Santorin (autrement appelée Théra) est considérée par beaucoup comme la plus étonnante des îles grecques. Chaque année, des milliers de visiteurs se pressent pour admirer la partie de l'île envahie par la mer (caldera), vestige de ce qui fut probablement la plus importante éruption volcanique de tous les temps. En dépit de la foule des touristes, Santorin demeure, avec ses plages de sable noir et ses imposantes falaises, un endroit tout à fait singulier.
Si vous souhaitez échapper aux hordes de touristes, vous pourrez vous rendre à Sikinos, à Anafi ou dans les petites îles situées à l'est de Naxos.
La Crète :
La plus importante île grecque reçoit à elle seule le quart des touristes qui se rendent en Grèce. Certaines parties de l'île restent préservées, notamment la côte ouest, les régions montagneuses à l'intérieur des terres et les villages du plateau du Lassithi. La Crète fut le berceau de la culture minoenne, dont l'apogée se situe entre 2800 et 1450 av. J.-C. Le palais de Cnossos, aux portes d'Héraklion, la principale ville crétoise, constitue le site minoen le plus remarquable de l'île. Si vous souhaitez fuir l'enfer urbain d'Héraklion, vous pourrez vous rendre à La Canée ou à Réthymnon, deux villes dont la belle architecture vénitienne ne manquera pas de vous séduire. Paleohora, petit village de pêcheurs de la côte sud-ouest découvert par des hippies dans les années 60, reste l'un des endroits favoris des routards. De nombreux touristes goûtent aux joies de la randonnée pédestre sur le parcours long de 18 km qui mène à Agia Roumeli, à travers les gorges de Samarie. Plus au sud, sur une côte accidentée accessible en bateau, se trouvent les villages de Loutro et Hora Sfakion. Le climat sur la côte est particulièrement clément et vous pourrez vous y baigner d'avril à novembre.
Les îles du Dodécanèse :
L'archipel du Dodécanèse, plus proche de l'Asie Mineure que de la Grèce continentale, s'étend le long de la côte ouest de la Turquie. Vulnérables, situées à un endroit stratégique, ces îles ont subi de nombreuses invasions et furent occupées tour à tour par les Egyptiens, les chevaliers de Rhodes, les Turcs et les Italiens. Rhodes est la principale île du Dodécanèse et sa ville reste le plus important centre médiéval habité d'Europe. L'avenue des Chevaliers est bordée de superbes constructions du Moyen Age, dont la plus impressionnante (le palais des Grands Maîtres) fut restaurée pour servir de lieu de villégiature à Mussolini, qui ne s'y rendit jamais. L'acropole de Lindos, construction massive, jouxte un château datant de l'époque des croisades et semble veiller sur les façades blanches d'habitations richement décorées.
Kos, Simi et Patmos sont d'autres destinations très courues des îles du Dodécanèse. Les îles de Lipsi et Tilos, très peu touristiques, n'en sont pas moins dotées de plages superbes. Agathonisi, Kastellorizo et Kassos sont des destinations idéales pour qui souhaite approcher la vie traditionnelle des insulaires. Kassos, petit îlot rocheux recouvert de poiriers, d'oliviers et de figuiers est la terre de prédilection des moutons et des chèvres.
Héraklion (Iraklio, Candie) :
La capitale crétoise est une ville moderne décidément très animée et se propulse à la cinquième place des villes les plus peuplées de Grèce. Ne possédant pas le charme d'Hania ou de Réthimnon, elle se targue d'avoir le revenu par habitant le plus élevé de toute la Grèce. Cette bonne santé financière est le fruit de la place prépondérante d'Héraklion dans le commerce de l'île et de la constante affluence de touristes, grâce au site antique de Cnossos, à 5 km, l'une des principales curiosités de la Crète. Le musée Archéologique, qui présente une collection époustouflante d'art minoen, justifie à lui seul un arrêt dans la ville.
Gorges de Samaria :
Malgré une fréquentation quasi frénétique en été, un trekking dans les gorges les plus profondes d'Europe (longues de 18 km) reste une expérience extraordinaire. Au printemps, les gorges sont couvertes d'un nombre impressionnant de fleurs sauvages. Et qui sait, avec un peu de chance, vous apercevrez une des nombreuses espèces animales peuplant l'endroit. Le parc national des gorges a été créé en 1962 pour sauver le kri-kri, une chèvre sauvage, de l'extinction. Des excursions aux gorges sont organisées un peu partout en Crète. Le trekking commence en principe à Xiloskalo, au départ des gorges, et se termine à Hagia Rouméli, totalisant 6 heures de marche. Cette randonnée étant extrêmement populaire, certains voyageurs préféreront peut-être pratiquer le trek dans d'autres endroits plus calmes, facilement accessibles dans toute l'île.
LANGUE :
Le grec est probablement la langue la plus ancienne en Europe, avec ses 4 000 ans de tradition orale et ses 3 000 ans de tradition écrite. Il est à la source de nombreux mots des langues indo-européennes et du vocabulaire scientifique. Le grec moderne est issu d'un dialecte du sud choisi dans un but d'unification. Il diffère sensiblement du catharevousa, une langue artificielle plus ou moins fondée sur le grec ancien et prônée par les plus conservateurs. Le catharevousa est encore lisible au quotidien, par exemple sur les panneaux de signalisation, ce qui constitue une source de confusion pour les touristes.
ARTS :
Depuis l'Antiquité, les arts font partie de la vie en Grèce. En été, les tragédies sont jouées dans les théâtres antiques, comme il y a des milliers d'années. L'héritage de la Grèce ancienne porte sur des domaines variés : poésie, théâtre, traités philosophiques et historiques, récits de voyage. Reposant en grande partie sur la « logique » et les « idées », le système de pensée occidental est directement lié aux philosophes grecs comme Socrate, Platon et Aristote. De même, les sciences, les arts et la politique en Occident doivent beaucoup aux modèles de la Grèce classique. Aujourd'hui, Nikos Kazantzakis est le romancier contemporain le plus lu dans le pays. La Grèce moderne a su préserver une tradition poétique très présente avec des auteurs comme George Seféris et Odysseus Elytis, tous deux Prix Nobel. La Grèce peut aussi se prévaloir d'une création très vivante en arts plastiques et de la persistance d'activités traditionnelles comme la broderie, le tissage ou la tapisserie. Née en Anatolie grecque à la fin du XIXe siècle, la musique rebetika connaît aujourd'hui un regain d'intérêt parmi la jeunesse. Traitant de la pauvreté et de la souffrance, elle fut interdite durant la junte militaire. Quant au cinéma, Théodoros Angelopoulos est le réalisateur le plus apprécié des critiques, avec des films comme Le Pas suspendu de la cigogne et L'Eternité et un jour.
GASTRONOMIE :
La plus grande partie de l'art culinaire grec remonte à la période d'occupation turque. Ainsi en est-il du tzatziki (mélange de concombre et de yaourt) et du poulpe assaisonné à l'huile d'olive et au jus de citron. On trouve partout les souvlaki (brochettes de viande grillée) et les spanakopita (chausson aux épinards et au fromage). Principaux plats populaires : la moussaka (aubergine, viande hachée et sauce béchamel), les tomates farcies et le poisson grillé. On trouvera partout la horiatiki salata (salade locale), composée de concombres, tomates, oignons, feta et olives. Le yaourt grec, une crème aigre sans grand rapport avec les prétendus yaourts grecs que l'on trouve en France, est excellent et vendu un peu partout.
RELIGION:
Environ 98% des Grecs sont membres de l'Eglise orthodoxe grecque. La religion orthodoxe est la religion d'Etat, les popes sont d'ailleurs des fonctionnaires du ministère de l'Education et des Cultes. Reconnue officiellement par la Constitution qui ne prévoit pas de séparation entre l'Eglise et l'Etat, elle est pratiquée et enseignée dans les écoles. Les prises de position du patriarche dans la vie politique, économique et sociale sont relayées par les médias. Il est d'ailleurs largement consulté pendant les périodes électorales.
Bonjour (quelle que soit l'heure) : Yasas (yasou si l'on se tutoie)
Au revoir : Andio
Bonjour : Kalimèra
Bon après-midi : Hèrètè
Bonsoir : Kalispèra
Bonne nuit : Kalinichta
S'il vous plaît : Parakalo
Merci : Èfcharisto
Oui : Nè
Non : Ochi
Excusez-moi : Sighnomi
Je (ne) comprends (pas) : (Dhèn) katalavèno
Parlez-vous anglais ? : Milatè anglika ?
Où se trouve ? : Pou inè ?
Combien coûte ? : Posso kani ?
Tarif étudiant : Fititiko isitirio
À quelle heure part le bateau ? : Ti ora fèvyi to karavi ? Pouvez-vous me montrer sur la carte ? : Boritè na mou to dhixètè sto charti ?
Je m'en vais aujourd'hui : Fèvgho simèra
Guide
« Crète 2003/2004 » Guide du routard – hachette tourisme
« Bonjour la Crète » de Pierre Verney – edition Relié
"Lonely Planete condensed Crête" de Jeanne olivier – édition Broché
"Grèce". De René Grimaud, Anne Lathaud – édition Relié (passion d’ailleurs)
"Le grand guide de la Gréce de Collectif – édition Guillemard
"Grèce" de Robert Collona d’Istria – édition Relié
"Crète”. Visa. 1994.
"Crète”. Gallimard BV. 1995.
« Archipel des Cyclades » de F. Arvanis, J. Angles, Anne-Sophie Bouthis-Pozzoli – édition Broché (nature Nathan)
“Grèce”. Visa 1994.
“Les Cyclades”. Gallimard BV. 1995.
Cartographie
Carte : Crète Geobuch 1 / 200 000 ème.
Littérature
« Zorba, La liberté ou la mort...” de L’oeuvre de Nikos Kazantsakis
« L’été Grec” de J. Lacarrière
« Le colosse de Maroussi” de H. Miller.
« Histoire de la Crète” de J. Tullard. Collection Que sais-je.
« Le Crétois” de Pandelis Prevelakis
- Romans :
“L’été Grec” de J. Lacarrière
“Le colosse de Maroussi” de H. Miller.
« Lisbonne, dans la ville noire » de Jean-Yves LOUDE, écrivain lyonnais – Actes sud
- Histoire de la Crète de Jean Tulard (PUF , coll. Que-sais-je ? , 1979) : l'histoire de l'île par l'un des plus grands historiens français.
- L'art de la Crète et de Mycènes de Reynold Alleyne Higgins (Thames and Hudson , 1995) : masques funéraires, architecture antique, fresques. Les vestiges archéologiques passés au crible d'un ancien conservateur au British Museum.
- La vie quotidienne en Crète au temps de Minos (1500 ans avant J.-C.) de Paul Faure (Hachette , 1997) : l'âge d'or de la Crète reconstitué grâce à l'archéologie et aux récits légendaires.