Intitulé officiel : République de Namibie
Capitale : Windhoek
Superficie : 824 290 km2
Population : 2,2 millions d'habitants
Peuples et ethnies : Africains 87,5% (Ovambo 50%, Kavango 9%, Herero 7%, Himba, Damara 7%, Nama 5%, Capriviens 4%, San, Topnaar, Basters, Tswana), métis 6,5%, Européens (d'origines allemande et afrikaner) 6%
Langues : Anglais (la langue officielle), idiomes bantous, dialectes khoisan, afrikaans, allemand
Religion : Chrétiens environ 85% (dont une moitié de luthériens), animisme 15%
Régime politique : République indépendante, régime parlementaire
Président : Hage Geingob
Prmier Ministre :
Le saviez-vous ? : Le désert du Namib est considéré comme le plus vieux désert du monde. Ses dunes oranges grimpent à plus de 300 mètres. L’oxydation qui colore le sable d’orange est signe de leur ancienneté.
Le saviez-vous ? : Étonnants scarabées Les tok-tokkies sont de petits scarabées du désert, qui recueillent les brumes matinales sur leurs élytres. Un sillon dans leur carapace conduit les gouttes d’eau ainsi récoltées dans leur bouche.
Principales activités : industries minières (notamment diamants et uranium), élevage, pêche, tourisme
Principaux partenaires : Afrique du Sud, Etats-Unis, Union européenne
4 millions d'années av. J.-C. - Un groupe de primates fossiles s'établit dans les savanes de l'Afrique australe, le "berceau de l'humanité".
Il y a 20 000 ans - Le premier groupe humain de la région, les Boskop (ancêtres des San), s'organise en une société de chasseurs-collecteurs.
XVe siècle - Les Khoi-Khoi, venus du Sud, dominent toute l'Afrique australe. Dans le même temps, les marins portugais cherchent la route des Indes ; le capitaine Diego Cao accoste au cap Cross où il érige un padrao (croix) dédié à son protecteur, le roi Joao II, qui servira de repère aux explorateurs suivants.
XVIIe siècle - Les Herero, peuple de pasteurs de langue bantoue, occupent le nord et l'ouest du pays, s'opposant violemment aux Khoi-Khoi et soumettant progressivement tous les groupes indigènes.
1750 - Jacobus Coetse, un chasseur d'éléphants du Cap, est le premier Blanc à traverser l'Orange. Il ouvre la voie aux chasseurs et aux missionnaires.
1878 - Craignant les incursions étrangères, les autorités du Cap placent les ports d'Angra Pequena et de Walvis Bay sous protection hollandaise. Parallèlement se poursuit l'ouvre évangélisatrice, avec la création de plusieurs missions.
1883 - Adolf Lüderitz demande au chancelier Bismarck de placer la région sous "protection" allemande. D'abord peu enthousiaste, l'Allemagne y créera en 1890 la puissante et sinistre Schutztruppe. La Namibie devient à ce stade un protectorat allemand à part entière appelé le Sud-Ouest africain. Les fermiers allemands arrivent, suivis de marchands et d'autres colons.
1904 - Les Nama, rejoints par les Herero (qui leur sont pourtant traditionnellement hostiles), se révoltent en masse contre le pouvoir colonial. Ecrasée par la Schutztruppe, la nation herero périt à 75%. Les survivants sont transférés dans le "homeland" que leur attribue le gouvernement.
1914 - Pressée par la Grande-Bretagne, l'Afrique du Sud envahit la Namibie.
1920 - La Société des Nations mandate l'Afrique du Sud pour administrer le Sud-Ouest africain. Ce mandat sera renouvelé par l'ONU à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
1949 - Résolue à faire de la région une province de l'Union à part entière, l'Afrique du Sud resserre son emprise, accorde à la population blanche une représentation parlementaire à Pretoria et réserve aux Blancs les meilleures terres namibiennes.
1960 - Le parti politique créé par Samuel Nujoma fusionne avec plusieurs autres mouvements pour devenir la South West African People's Organisation (SWAPO).
1966 - L'Assemblée générale des Nations unies révoque le mandat de l'Afrique du Sud, qu'elle remplace par un Conseil pour le Sud-Ouest africain. Le 26 août , la SWAPO déclenche sa campagne de guérilla.
1972 - L'ONU exige enfin le retrait de l'Afrique du Sud et reconnaît la SWAPO comme le représentant légitime du peuple namibien.
1990 - La Constitution est adoptée et l'indépendance est proclamée sous la présidence de Samuel Nujoma.
1994 - La SWAPO remporte une victoire écrasante aux premières élections depuis l'indépendance.
1999 - La manière forte dont use le gouvernement dans le district du Caprivi alimente la tendance séparatiste.
2000 - La question du partage de la terre (4 000 fermiers blancs possèdent 44% des terres agricoles) suscite des tensions, toutefois moins graves qu'au Zimbabwe. La formule consistant pour le gouvernement à racheter les terres (trop morcelées par la redistribution qui a suivi l'indépendance) pour les redistribuer à la population noire s'avère longue et coûteuse.
2001 - La crise de la réforme agraire se poursuit, malgré l'introduction d'un nouvel impôt foncier dont le non-paiement permet à l'État de saisir la terre. Le président Samuel Nujoma menace de faire arrêter les homosexuels, qu'il tient pour responsables de la propagation du sida. La maladie ravage le pays : on estime que 13% des enfants de moins de 15 ans seront orphelins en 2006. Les forces de sécurité namibiennes soutiennent l'armée angolaise dans sa lutte contre l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola), notamment dans la région du Kavango. La Namibie poursuit son engagement militaire au Congo-Kinshasa en faveur du régime Kabila, aux côtés du Zimbabwe.
2002 - Le gouvernement lance le boycottage du seul journal critique, aux ordres ni du pouvoir ni de l'opposition, le Namibian.
2005 - Hifikepunye Pohamba devient au mois de mars, le deuxième président de Namibie. La SWAPO, au pouvoir, a remporté les élections présidentielles, législatives et régionales face une opposition divisée.
2009 - Hifikepunye Pohamba est réélu pour un second mandat. À l’âge de 77 ans, Sam Nujoma décroche une maîtrise de géologie à l’université de Namibie et déclare que les richesses minières du pays n’ont pas été encore pleinement exploitées.
GENERAL:
La Namibie se décompose en quatre secteurs : le désert du Namib et les plaines côtières, le plateau central, le Kalahari, aux frontières botswanaise et sud-africaine, et le bushveld boisé du Kavango et du Caprivi.
Le désert du Namib, constitue la plus ancienne région aride du monde, vieille de plus de 80 millions d'années. Il déroule un paysage de dunes rouges dans le Sud, de plaines intérieures et de montagnes isolées, escarpées, au sommet aplati(les inselbergs), dans le centre. A mesure que l'on se déplace vers l'est, l'altitude augmente. Dans le Damaraland, la plaine s'émaille d'inselbergs spectaculaires, truffés de grottes et d'antres rocheux où vécurent les premiers humains.
La langue de terre longeant la frontière angolaise est bordée par les grands fleuves, le Kunene, l'Okavango, le Kwando-Mashi-Linyanti-Chobe et le Zambèze.
- PARC DU NAMIB-NAUKLUFT : c’est le plus grand parc d’Afrique et le quatrième au monde. Classé réserve de chasse dès 1907 et agrandi en plusieurs étapes pour finalement devenir le Parc National du Namib-Naukluft. Le désert qui occupe la plus grande partie de sa superficie est constitué de dunes, dont les plus célèbres se trouvent autour du « pan » de Sossusvlei. Pour s’y rendre, les véhicules empruntent le lit de la rivière Tsauchab, asséchée la plupart du temps et qui, lorsqu’elle coule, finit sa course dans une cuvette argileuse (“pan” en anglais), entre les dunes, sans jamais atteindre la mer. Ces dunes de couleur abricot sont, avec plus de 300 m de haut, les plus hautes du monde ! La partie nord du parc est composée de regs entrecoupés de canyons et parsemés de superbes inselbergs, de grands monolithes de granit émergeant du sol caillouteux.
- PARC NATIONAL D’ETOSHA : proclamé parc national dès 1907, Etosha occupe une superficie de 22270 km2, servant de refuge à une grande variété de mammifères et d’oiseaux. Etosha est également connu pour son immense cuvette alcaline (5000 km2), dernier vestige de la mer intérieure qui s’étendait là jusqu’à l’ère tertiaire. À cette époque, le cours de la rivière Kunene, qui alimentait Etosha, fut détourné par des secousses telluriques, pour lui donner l’orientation qu’elle a actuellement. Le lac s’est progressivement asséché laissant place à une « grande étendue blanche » (traduction d’Etosha).
Le sous-sol des rives du « pan » contient beaucoup d’eau. Celle-ci alimente les nombreux points d’eau (52 sont accessibles en voiture) où les animaux viennent s’abreuver. Les camps du parc ont également des points d’eau aménagés et éclairés la nuit. Il n’est pas rare de voir impalas, springboks, bubales, gnous, zèbres, oryx et bien d’autres encore en même temps au point d’eau. D’après le dernier recensement, le parc compte entre 800 et 1500 éléphants selon la saison, 300 rhinocéros noirs, entre 1500 et 2000 girafes, 250 lions, un nombre inconnu mais important de guépards et de léopards, 1500 autruches... Compte tenu des importants déplacements autour des points d’eau, la végétation est peu développée et l’observation animalière très facile. Le parc abrite également environ 340 espèces d’oiseaux et une multitude de flamants roses après la saison des pluies estivales (Février - Mars).
- GRAVURES RUPESTRES DE TWYFELFONTEIN : Le site de Twyfelfontein possède un vrai trésor de gravures et peintures rupestres. Ici, parmi les éboulements de rochers, se trouve mille et une gravures (env.2500 répertoriées), probablement la plus importante collection de cette sorte en Afrique sub-saharienne, décrivant de nombreuses espèces animales, comme les éléphants, rhinocéros, les girafes, les lions, dont plusieurs habilement éxécutées. Malgré leur origine et leur âge, il reste un mystère concernant ces gravures ; elles auraient été faites par des chasseurs Hottentots qui ont vécu là quelques milles années passées alors que les peintures seraient l’oeuvre de Bushmen arrivés plus tard. Il faut compter une heure de marche sur un sentier d’interprétation bien balisé pour voir les gravures et peintures principales de Twyfelfontein.
- DELTA DE L’OKAVANGO : Une merveille de la nature : 16000 km2 de méandres, de lacs, d’iles et ilots, de plaines inondables, de marais, de savane et de forêts. L’eau, filtrée par les sables, a une pureté exceptionnelle. Plus de 500 espèces d’oiseaux, une flore luxuriante, de nombreuses espèces de mammifères, certains rares comme l’antilope sitatunga et le lycaon, sont présents dans la réserve de Moremi, que nous allons parcourir pendant 2 jours. Cette réserve couvre 30% du delta de l’Okavango et est la zone où se concentre la grande majorité de sa faune.
- PARC NATIONAL DE CHOBE : le parc Chobe est une région réputée pour ses importantes concentrations animales. Il s'étend sur 11 000 km2, de la rivière Chobe à la réserve de Moremi. À Chobe se trouvent les plus importants rassemblements d'éléphants (estimé à 45 000), de buffles et de prédateurs de toute l'Afrique. On y trouve aussi de belles antilopes comme les grands koudous, les rouannes et les hippotragues noirs. La migration annuelle des zèbres entre les fleuves Savuti et Chobe attire les lions, les guépards, les lycaons et les hyènes.
- SWAKOPMUND : ACTIVITES OPTIONNELLES :
- Possibilité de survoler le désert et la côte atlantique. En haute saison (mi-juillet à fin août), il est préférable de réserver à l’inscription. Vous règlerez sur place (150 à 200 € par personne selon le nombre de participants pour 2H30 de vol).
- Possibilité de faire une sortie en mer pour observer dauphins et otaries (de 30 à 60 € par personne pour 3 h de bateau).
- Possibilité de visiter le quartier africain de Swakopmund, dans une atmosphère détendue, sans voyeurisme : une des rares opportunités au court de ce voyage de rencontrer et de discuter avec des représentants des différentes populations locales (Hereros, Damaras, Namas, Owambos) (environ 40 €).
Prix susceptibles de modification sans préavis.
FAUNE ET FLORE:
La majeure partie de la flore est typique des terres sèches d'Afrique : broussailles. Parmi les curiosités botaniques uniques à la région, citons le kokerboom (arbre à carquois), une espèce d'aloès, et l'étrange weltwischia, conifère pouvant vivre plus de 1 000 ans. Le long des plaines côtières des environs de Swakopmund prolifère la plus grande diversité de lichens du monde, s'épanouissant, à la saison humide, en mille et une couleurs.
Malgré l'âpreté de son climat, la Namibie déploie des paysages grandioses et possède quelques-unes des plus belles réserves d'Afrique. De nombreuses espèces se sont adaptées à la rudesse du désert. Etosha, le plus grand parc naturel, comprend toute une variété d'antilopes, de carnivores, de pachydermes... On trouve également trois espèces de cobras cracheurs, et le varan d'eau, lézard certes docile et alangui mais long de quelque deux mètres.
Outre de magnifiques oiseaux exotiques au plumage chatoyant, la Namibie abrite en son sein quelques fascinants spécimens de bestioles vrombissantes ou rampantes : 500 espèces de papillons, araignées babouins aussi grandes que velues, mille-pattes chongalolo longs de 30 cm, mouches tsé-tsé, frelons ménagers à l'aspect terrifiant, "dames blanches des dunes", tarentules qui, pour se protéger de la chaleur, lèvent alternativement leurs huit pattes velues...
Au cours de votre visite dans ces parcs, nous vous rappelons qu'il est interdit de ramasser quoi que ce soit (pierres, géodes (même si elles se trouvent facilement sur place), os, restes d'animaux, cueillir des fleurs, plantes,...). Les feux ne sont autorisés que dans les lieux de campement, et doivent être éteints avec grand soin avant votre départ. Et nous vous demandons de veiller attentivement à ne rien laisser derrière vous après votre départ (mégots de cigarettes, déchets divers, restes du pique nique...).
COUTUMES :
Quelques règles et usages à retenir : les effusions en public sont très mal perçues et les plaisanteries toujours prises au premier degré ; n'hésitez pas à apprendre et à prodiguer les termes de salutation sans lésiner ; les personnes âgées sont traitées avec déférence (tout comme les personnes exerçant des professions de prestige ou d'autorité : médecins, enseignants, policiers, chefs de village...) et, inversement, les enfants considérés comme inférieurs (tout comme les femmes...) ; si l'on vous donne un objet modeste que vous avez demandé, prenez-le avec la main droite tout en touchant votre coude droit avec la main gauche, ce qui équivaut à dire merci : il est intéressant de noter que les remerciements sont rares (votre cadeau sera accepté en silence) et que les populations locales tendent à penser que les Occidentaux remercient trop souvent et avec trop de désinvolture...
LANGUE :
La majorité des Namibiens parlent soit un idiome bantou (owambo, herero ou caprivien) soit une langue khoisan (khoi-khoi, damara ou san). Les dialectes khoisan se caractérisent par les "clics", ou claquements produits en pressant la langue contre différents parties de la cavité buccale pour former des sons différents : ainsi, le son reproduit par le point d'exclamation ! est un clic glottal, un autre clic est représenté par /, un autre par //... Ces sons caverneux, parfois semblables au "plop" d'une bouteille que l'on débouche, sont très difficiles à apprendre pour les Occidentaux.
La nouvelle Constitution a désigné l'anglais comme langue officielle du pays : ce choix a priori étrange (seuls 2% des Namibiens ont l'anglais pour langue maternelle) permet en fait à toutes les communautés d'être sur un pied d'égalité. Bien que souvent rejeté comme la langue de l'apartheid, l'afrikaans est encore la langue maternelle de plus de 100 000 Namibiens, et l'allemand est encore couramment utilisé.
ARTS :
La Namibie jouit d'une tradition florissante en matière d'arts musicaux, visuels et architecturaux. Elle est également un vivier d'artisans talentueux dans les domaines de la vannerie, de la sculpture et de la tapisserie.
Les San furent les tout premiers musiciens namibiens : leurs mélopées, probablement inspirées des cris des animaux, accompagnaient danses et contes. Aujourd'hui, marimbas, tambours et percussions sont toujours utilisés. Le chour est pour sa part une importante contribution européenne à l'art musical namibien : le très célèbre Cantare Audire Choir, chour multiracial, exécute des ouvres religieuses, classiques et traditionnelles devant les publics du monde entier.
L'empreinte architecturale la plus évidente est celle laissée par les colons allemands, qui tentèrent de recréer en Namibie, l'Allemagne de la fin du XIXe siècle...
Quant à la littérature, elle est relativement récente : il aura fallu attendre la lutte pour l'indépendance pour que s'enracine une véritable œuvre autochtone, hélas encore peu diffusée en Namibie comme à l'étranger.
GASTRONOMIE :
Chaque communauté ethnique a ses préférences : les Owambo du Nord privilégient le mielie (porridge de maïs) et le mahango (millet), qui accompagnent généralement des ragoûts de bœuf, de chèvre ou de poisson mijotés dans un potjie, marmite noire à trois pieds.
Le nara, melon rond épineux très apprécié des Nama, est préparé en gâteau au goût sucré naturel, séché dans la farine ou écrasé, et mis à fermenter pour donner une bière douce.
L'alimentation des Herero est quant à elle surtout axée sur le mielie, la viande et parfois les haricots noirs.
Quant aux San, aujourd'hui soumis au même régime que les autres Namibiens, ils se nourrissaient traditionnellement de plantes du désert (fruits sauvages, baies, tubercules), d'œufs d'oiseaux, de lézards, de sauterelles et de gibier tué avec de petites flèches empoisonnées.
Vu le passé de la Namibie, vous trouverez naturellement de la cuisine européenne : pâtisseries allemandes dans des konditorei, koeksesters et melktart afrikaners... Rognons au curry accompagneront souvent vos œufs du petit déjeuner, le poisson se révélera le plus souvent être du hareng et votre poulet sera en général accompagné d'une sauce peri-peri très épicée.
Parmi les légumes les plus appréciés, citons les gems squash petites courges vertes, les potirons et les butternut squash (courge à chair douce), semblables à des gourdes.
Nul doute que vous aurez l'occasion de déguster le rooibos, tisane censée receler des vertus thérapeutiques, la Windhoek Lager, bière blonde légère et rafraîchissante, la crème d'amarula, spécialité namibienne fabriquée avec le fruit marula, le mahango (bière de millet), le mataku (vin de pastèque), le walende (sève fermentée du palmier makalani) et autres mushokolo...
RELIGION :
La plupart des Namibiens de religion chrétienne appartiennent à l'Eglise luthérienne, mais les catholiques (qui généralement sont de langue portugaise) occupent également une place importante.
Les Namibiens non christianisés, particulièrement les Herero, les San et les Himba, restent fidèles aux traditions animistes. Ces croyances se caractérisent par le culte des ancêtres, qui, considérés comme toujours vivants mais sous une autre forme, continuent à s'intéresser aux affaires des mortels et servent de messagers entre leurs descendants et les dieux.
bakkie : véhicule utilitaire ou camionnette
barkhanes : dunes mouvantes en forme de croissant
biltong : en-cas de viande séchée (bouf, koudou, autruche...)
boerewors : saucisse afrikaner épicée
braai : barbecue de viande grillée sur un support ou un trou
cuca shops : boutiques de brousse dans le nord du pays
drankwinkel : boutique de vins et spiritueux
dumpi : bière de 375 ml
dunes seif : alignement de dunes saillantes au centre du désert du Namib
location : nom namibien du : townshipn!
oresi : territoires traditionnels des San, les "terres où réside son cour"
nxum : "force vitale"
sanomaeru : lait aigri, aliment de base des Herero
wag'n bietje : littéralement "attends un peu" ; nom afrikaans d'une plante aux épines agressives
watu : pirogue
weltwischiamirabilis : plante rare qui pousse dans le désert du Namib.
Guide
Petit Futé Namibie3 décembre 2014 de Petit Futé
Namibie - 3ed5 septembre 2013 de Lonely Planet
Namibie28 février 2013 de Collectifs
Cartographie
NAMIBIE 17 juin 2014 de Collectif
Namibie 1:1 200 000 Carte de voyages, imperméable à l'eau, compatible avec le GPS REISE2012 de RKH
Littérature
Élise Fontenaille-N'Diaye, Blue book, Paris, Calmann-lévy, 2015
Bernadette Gilbertas et Olivier Grunewald, Namibie : le désert de la vie, Nathan, Paris, 2003
Philip Briggs (dir.), Namibie (traduit de l'anglais par Bruno Krebs et Sophie Paris), Gallimard, Paris, 2007