GENERAL:
La Namibie se décompose en quatre secteurs : le désert du Namib et les plaines côtières, le plateau central, le Kalahari, aux frontières botswanaise et sud-africaine, et le bushveld boisé du Kavango et du Caprivi.
Le désert du Namib, constitue la plus ancienne région aride du monde, vieille de plus de 80 millions d'années. Il déroule un paysage de dunes rouges dans le Sud, de plaines intérieures et de montagnes isolées, escarpées, au sommet aplati(les inselbergs), dans le centre. A mesure que l'on se déplace vers l'est, l'altitude augmente. Dans le Damaraland, la plaine s'émaille d'inselbergs spectaculaires, truffés de grottes et d'antres rocheux où vécurent les premiers humains.
La langue de terre longeant la frontière angolaise est bordée par les grands fleuves, le Kunene, l'Okavango, le Kwando-Mashi-Linyanti-Chobe et le Zambèze.
- PARC DU NAMIB-NAUKLUFT : c’est le plus grand parc d’Afrique et le quatrième au monde. Classé réserve de chasse dès 1907 et agrandi en plusieurs étapes pour finalement devenir le Parc National du Namib-Naukluft. Le désert qui occupe la plus grande partie de sa superficie est constitué de dunes, dont les plus célèbres se trouvent autour du « pan » de Sossusvlei. Pour s’y rendre, les véhicules empruntent le lit de la rivière Tsauchab, asséchée la plupart du temps et qui, lorsqu’elle coule, finit sa course dans une cuvette argileuse (“pan” en anglais), entre les dunes, sans jamais atteindre la mer. Ces dunes de couleur abricot sont, avec plus de 300 m de haut, les plus hautes du monde ! La partie nord du parc est composée de regs entrecoupés de canyons et parsemés de superbes inselbergs, de grands monolithes de granit émergeant du sol caillouteux.
- PARC NATIONAL D’ETOSHA : proclamé parc national dès 1907, Etosha occupe une superficie de 22270 km2, servant de refuge à une grande variété de mammifères et d’oiseaux. Etosha est également connu pour son immense cuvette alcaline (5000 km2), dernier vestige de la mer intérieure qui s’étendait là jusqu’à l’ère tertiaire. À cette époque, le cours de la rivière Kunene, qui alimentait Etosha, fut détourné par des secousses telluriques, pour lui donner l’orientation qu’elle a actuellement. Le lac s’est progressivement asséché laissant place à une « grande étendue blanche » (traduction d’Etosha).
Le sous-sol des rives du « pan » contient beaucoup d’eau. Celle-ci alimente les nombreux points d’eau (52 sont accessibles en voiture) où les animaux viennent s’abreuver. Les camps du parc ont également des points d’eau aménagés et éclairés la nuit. Il n’est pas rare de voir impalas, springboks, bubales, gnous, zèbres, oryx et bien d’autres encore en même temps au point d’eau. D’après le dernier recensement, le parc compte entre 800 et 1500 éléphants selon la saison, 300 rhinocéros noirs, entre 1500 et 2000 girafes, 250 lions, un nombre inconnu mais important de guépards et de léopards, 1500 autruches... Compte tenu des importants déplacements autour des points d’eau, la végétation est peu développée et l’observation animalière très facile. Le parc abrite également environ 340 espèces d’oiseaux et une multitude de flamants roses après la saison des pluies estivales (Février - Mars).
- GRAVURES RUPESTRES DE TWYFELFONTEIN : Le site de Twyfelfontein possède un vrai trésor de gravures et peintures rupestres. Ici, parmi les éboulements de rochers, se trouve mille et une gravures (env.2500 répertoriées), probablement la plus importante collection de cette sorte en Afrique sub-saharienne, décrivant de nombreuses espèces animales, comme les éléphants, rhinocéros, les girafes, les lions, dont plusieurs habilement éxécutées. Malgré leur origine et leur âge, il reste un mystère concernant ces gravures ; elles auraient été faites par des chasseurs Hottentots qui ont vécu là quelques milles années passées alors que les peintures seraient l’oeuvre de Bushmen arrivés plus tard. Il faut compter une heure de marche sur un sentier d’interprétation bien balisé pour voir les gravures et peintures principales de Twyfelfontein.
- DELTA DE L’OKAVANGO : Une merveille de la nature : 16000 km2 de méandres, de lacs, d’iles et ilots, de plaines inondables, de marais, de savane et de forêts. L’eau, filtrée par les sables, a une pureté exceptionnelle. Plus de 500 espèces d’oiseaux, une flore luxuriante, de nombreuses espèces de mammifères, certains rares comme l’antilope sitatunga et le lycaon, sont présents dans la réserve de Moremi, que nous allons parcourir pendant 2 jours. Cette réserve couvre 30% du delta de l’Okavango et est la zone où se concentre la grande majorité de sa faune.
- PARC NATIONAL DE CHOBE : le parc Chobe est une région réputée pour ses importantes concentrations animales. Il s'étend sur 11 000 km2, de la rivière Chobe à la réserve de Moremi. À Chobe se trouvent les plus importants rassemblements d'éléphants (estimé à 45 000), de buffles et de prédateurs de toute l'Afrique. On y trouve aussi de belles antilopes comme les grands koudous, les rouannes et les hippotragues noirs. La migration annuelle des zèbres entre les fleuves Savuti et Chobe attire les lions, les guépards, les lycaons et les hyènes.
- SWAKOPMUND : ACTIVITES OPTIONNELLES :
- Possibilité de survoler le désert et la côte atlantique. En haute saison (mi-juillet à fin août), il est préférable de réserver à l’inscription. Vous règlerez sur place (150 à 200 € par personne selon le nombre de participants pour 2H30 de vol).
- Possibilité de faire une sortie en mer pour observer dauphins et otaries (de 30 à 60 € par personne pour 3 h de bateau).
- Possibilité de visiter le quartier africain de Swakopmund, dans une atmosphère détendue, sans voyeurisme : une des rares opportunités au court de ce voyage de rencontrer et de discuter avec des représentants des différentes populations locales (Hereros, Damaras, Namas, Owambos) (environ 40 €).
Prix susceptibles de modification sans préavis.
FAUNE ET FLORE:
La majeure partie de la flore est typique des terres sèches d'Afrique : broussailles. Parmi les curiosités botaniques uniques à la région, citons le kokerboom (arbre à carquois), une espèce d'aloès, et l'étrange weltwischia, conifère pouvant vivre plus de 1 000 ans. Le long des plaines côtières des environs de Swakopmund prolifère la plus grande diversité de lichens du monde, s'épanouissant, à la saison humide, en mille et une couleurs.
Malgré l'âpreté de son climat, la Namibie déploie des paysages grandioses et possède quelques-unes des plus belles réserves d'Afrique. De nombreuses espèces se sont adaptées à la rudesse du désert. Etosha, le plus grand parc naturel, comprend toute une variété d'antilopes, de carnivores, de pachydermes... On trouve également trois espèces de cobras cracheurs, et le varan d'eau, lézard certes docile et alangui mais long de quelque deux mètres.
Outre de magnifiques oiseaux exotiques au plumage chatoyant, la Namibie abrite en son sein quelques fascinants spécimens de bestioles vrombissantes ou rampantes : 500 espèces de papillons, araignées babouins aussi grandes que velues, mille-pattes chongalolo longs de 30 cm, mouches tsé-tsé, frelons ménagers à l'aspect terrifiant, "dames blanches des dunes", tarentules qui, pour se protéger de la chaleur, lèvent alternativement leurs huit pattes velues...
Au cours de votre visite dans ces parcs, nous vous rappelons qu'il est interdit de ramasser quoi que ce soit (pierres, géodes (même si elles se trouvent facilement sur place), os, restes d'animaux, cueillir des fleurs, plantes,...). Les feux ne sont autorisés que dans les lieux de campement, et doivent être éteints avec grand soin avant votre départ. Et nous vous demandons de veiller attentivement à ne rien laisser derrière vous après votre départ (mégots de cigarettes, déchets divers, restes du pique nique...).