Afrique > Namibie

Randonnées à cheval en Namibie

La Namibie à cheval, une nature fascinante et des grands espaces propices aux plus belles expéditions équestres. Namib en langue africaine nama, c'est le pays où il n'y a rien. Le plus vieux désert du monde. Des dizaines de millions d'années ont façonné le désert du Namib et engendré une flore et une faune endémiques à la capacité d'adaptation exceptionnelle. En randonnée à cheval sur ces terres arides, vous explorez les hautes terres minérales du Damaraland, les reliefs bousculés du Fish River Canyon et les dunes du Namib, houle minérale de sable rouge qui vient mourir dans l'océan.
Voir tous nos voyages

L'avis des cavaliers

  • Les coursiers du Namib
    août 2024 Marie 50 ans
    Une aventure hors du commun : 320 km de traversée du désert du Namib grand confort, avec des chevaux exceptionnels et une équipe au top et aux petits soins pour les cavaliers comme les chevaux. Des paysages grandioses et magnifiques, des animaux sauvages, de beaux et très longs galops, 8 nuits à la belle étoile sans... Lire en entier
    Découvrir ce voyage équestre
  • Les coursiers du Namib
    août 2024 Blandine 44 ans
    Très bonne randonnée : sportive, variée et totalement dépaysante. Mention spéciale à la cavalerie d’Andrew qui est top ! Une superbe façon de découvrir les multiples facettes de la Namibie, un si beau et accueillant pays. J'ai eu la chance de monter Sanva dont c'était la première endurance touristique et franchement... Lire en entier
    Découvrir ce voyage équestre
  • Les coursiers du Namib
    août 2024 Chantal 72 ans
    Très belle aventure, chevaux parfaits. Habaneiro, me convenait parfaitement, très rapide mais très à l'écoute.
    Découvrir ce voyage équestre
  • Les coursiers du Namib
    mai 2024 Mélanie 38 ans
    Chevauchée à la hauteur de sa réputation ! Les paysages sont magnifiques, les chevaux parfaits et l'organisation impeccable. Chevaux très bien entretenus
    Découvrir ce voyage équestre
  • De la Skeleton Coast au Damaraland
    novembre 2023 Frederique 63 ans
    Luna; attention particulière d'Andrew à écouter les souhaits de chaque cavalier + sa connaissance de sa cavalerie
    Découvrir ce voyage équestre
  • Chevauchée galopante du Namib
    Cavaliers au galop dans le Namib
  • Rando à cheval en Namibie
    Cavaliers à pied dans le Namib
  • Bivouac équestre en Namibie
    Fin de journée pour les cavaliers en Namibie
  • Rando à cheval dans le Namib
    Caravane des cavaliers dans le désert du Namib
  • Chevaux au bivouac dans le Namib
    Bivouac équestre du Namib
  • Nambie à cheval
    Galop ennivrant dans le Namib
  • Cavalière et son cheval en Namibie
    Cavalière au cœur de la Namibie
  • A l'ombre d'un arbre namibien
    Pause équestre à l'ombre en Namibie
  • Course d'endurance en Namibie
    Cavaliers en course d'endurance
  • Randonnée à cheval en Namibie
    Rencontre avec les éléphants de Namibie
  • Campement et chevaux en Namibie
    Bivouac au cœur de la Namibie
  • Cavalier et population namibienne
    Rencontres en Namibie

Visa & santé

Formalités

PASSEPORT:
Un passeport en cours de validité et valable 6 mois après votre retour est indispensable dans presque tous les pays du monde pour les ressortissants français, belges et suisses. Vérifiez impérativement ce passeport. Il est de votre seule responsabilité d’obtenir votre passeport et de vous conformer à la réglementation d’entrée dans ce pays avant la date de votre départ.

La validité du passeport doit être d’au moins 6 mois à compter de la date de fin de séjour en Namibie. Afin d’éviter des difficultés aux frontières lors de l’apposition des visas d’entrée et de sortie, il est recommandé que le passeport dispose d’au moins 2 pages vierges (davantage en cas de visite d’autres pays de la zone).

En aucun cas, la responsabilité de Cheval d'Aventure ne pourra être recherchée si vous ne pouvez pas partir pour absence de passeport en règle ou de visa.

Si vous voyagez avec des enfants mineurs, vérifiez les formalités de sortie du territoire les concernant. Vous pouvez demander des informations auprès de la mairie de votre domicile, ou de la préfecture et consulter le site Service- public https://www.service-public.fr/

VISA:
Les autorités namibiennes ont annoncé le 24 mai 2024 leur décision de mettre en place une obligation de visa pour les touristes en provenance de trente pays, dont la France, souhaitant effectuer un court séjour dans leur pays.

A compter du 1er avril 2025, pour entrer sur le territoire namibien, les touristes devront donc être titulaires d’un visa de court séjour, obtenu en ligne ou à l’arrivée, en contrepartie de droits fixés pour l’heure à 1600 dollars namibiens, ou 1200 s’ils sont ressortissants d’un État membre de l’Union africaine concerné par cette obligation de visa - droits qui feront par la suite l’objet d’une révision annuelle.


Entrée et sortie des mineurs sur le territoire namibien :

Le Ministère de l’intérieur a changé les conditions de voyage pour les mineurs de moins de 18 ans voyageant vers la Namibie. Le mineur doit être en possession d’une copie intégrale de son acte de naissance traduite par un traducteur assermenté ou son extrait d’acte de naissance plurilingue.

En plus de celui-ci, et selon le cas de figure, les documents requis sont les suivants :

1/ Si le mineur voyage avec un adulte qui n’est pas son parent biologique : une attestation de ses parents autorisant le mineur à voyager avec l’adulte accompagnant, en anglais ou accompagnée (le cas échéant) d’une copie de ce document traduit en anglais par un traducteur assermenté.

2/ Si le mineur voyage avec un adulte autre que son parent ou son tuteur légal : les copies de passeports ainsi que les coordonnées de ses parents ou tuteurs légaux.

3/ Si le mineur voyage avec un de ses parents : une attestation de l’autre parent autorisant le mineur à voyager en anglais ou accompagnée d’une copie de ce document traduit en anglais par un traducteur assermenté. En cas d’impossibilité d’obtenir une autorisation de sortie de l’autre parent, le jugement de divorce ou tout autre document officiel attestant de l’attribution de la garde de l’enfant traduit en anglais par un traducteur assermenté. En cas de décès de l’autre parent, le certificat de décès est requis ainsi que sa traduction par un traducteur assermenté ou l’extrait plurilingue de l’acte de décès.

4/ Mineurs voyageant seuls : une attestation de ses parents ou tuteurs légaux autorisant le voyage, une lettre contenant les coordonnées et informations relatives à la personne qui accueillera le passage mineur (pièce d’identité ainsi que passeport valide ou permis de résidence permanente), ainsi qu’une copie de document d’identité et les coordonnées des parents/tuteurs légaux du mineur.

La Namibie a levé toute restriction d’entrée sur son territoire des voyageurs en provenance de pays affectés par le virus Ebola. Des contrôles sanitaires adaptés sont effectués à l’arrivée dans les aéroports internationaux du pays.

Adresses des consulats



En cas d’urgence, l’ambassade de France à Windhoek peut être jointe pendant les horaires d’ouverture (8h-12h30/14h00-17h45, vendredi 8h/13h00), au +264 61 27 67 00.

En cas d’urgence en dehors de ces horaires, le consulat général de France à Johannesburg peut être joint au +27 82 467 2588.


Santé

- Diphtérie-tétanos-poliomyélite recommandé.
- Autres vaccinations conseillées (selon la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
- Envisager un vaccin antirabique, notamment pour les enfants, en cas de séjour prolongé dans le Nord du pays (régions de Kunene, Omusati, Oshana, Ohangwena, Oshikoto, Kavango et Caprivi). En cas de morsure suspecte par des chiens ou des chacals, des injections antirabiques doivent être administrées dans les plus brefs délais : les doses sont généralement disponibles dans les hôpitaux de la capitale, Windhoek, ou sur la côte, à Swakopmund.
- Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé, uniquement des voyageurs en provenance d’un pays où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune.

Le pays jouit d’un climat relativement sain et échappe au paludisme sur la majeure partie de son territoire à l’exception du nord et du nord-est de la Namibie, zone plus humide. Le risque, moindre pendant la période sèche, plus fort à la saison des pluies, concerne les provinces Kavongo, Caprivi, Omusati, Oshana (est de l’Ovamboland), Ohangwena, Oshikoto (au nord de la cuvette d’Etosha) ainsi que les parties nord-est de l’Otjozondjupa et de l’Omaheke.
Prévention : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pendant une durée variable selon le produit utilisé.

Pour prévenir le choléra, il convient respecter les règles d’hygiène suivantes :
•se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
•consommer de l’eau minérale en bouteille scellée (ou bouillie),
•peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
•éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
•éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.
Les personnes présentant les signes de l’affection (diarrhée liquide, vomissements, fièvre et faiblesse générale) doivent consulter un médecin rapidement.

Avant votre départ, nous vous conseillons de consulter votre médecin, qui seul pourra vous fournir des indications fiables sur votre état de santé général, et qui fera un point sur vos vaccinations habituelles ainsi que sur les vaccinations recommandées pour votre destination.

Sur les sites suivants, vous trouverez des conseils à suivre avant votre départ :
Institut de veille sanitaire - http://www.invs.sante.fr/
Institut Pasteur - http://www.pasteur.fr

La responsabilité de Cheval d'Aventure ne saurait être engagée dans le cas où vous devriez rentrer en France à cause du non respect de ces obligations personnelles de santé.

Assurance

Vous devez absolument être assuré en assistance et rapatriement pour participer à nos voyages.

Nous vous proposons une assurance MULTIRISQUES comprenant l'annulation, l'interruption et l'assistance rapatriement pour tous les pays du monde où nous voyageons. En cas d'incident au cours du voyage, les accompagnateurs connaissent bien les procédures de rapatriement ou d'assistance. Leur mise en jeu est ainsi largement facilitée.

Si vous ne souscrivez pas notre assurance MULTIRISQUES, nous vous demandons de signer une décharge de responsabilité et de vérifier que vous êtes assurés par ailleurs. Vérifiez les garanties souscrites et les processus de déclenchement, emportez avec vous le numéro de téléphone d'urgence de votre assurance.

Enfin, faire une liste chiffrée du contenu de votre sac peut également être une bonne précaution en cas de destruction ou de perte de celui-ci !

Voltage

220 volts en général. Les prises de courant présentent trois grosses fiches rondes en triangle. Prévoir un adaptateur  valable dans les pays« Afrique du Sud - Inde » (on ne trouve pas ce format sur les adaptateurs affichés « universels »).

Budget et argent

L’unité monétaire est le Dollar Namibien (NAD) divisé en 100 cents. Le rand sud Africain est aussi utilisé (ZAR). Les deux monnaies sont indifféremment acceptées partout en Namibie, les deux devises valent exactement la même chose. Ne soyez pas surpris si on vous rend la monnaie en Rands alors que vous avez payé en dollars namibiens (et réciproquement). Cette pratique est... monnaie courante !

Téléphone et décalage horaire

Pas de décalage horaire avec la France en été. Une heure de plus par rapport à la France quand celle-ci passe à l’horaire d’hiver.
Indicatif téléphonique : + 264

Informations pays

Carte d'identité du pays

Intitulé officiel : République de Namibie
Capitale : Windhoek
Superficie : 824 290 km2
Population : 2,604 millions (2023)
Peuples et ethnies : Africains 87,5% (Ovambo 50%, Kavango 9%, Herero 7%, Himba, Damara 7%, Nama 5%, Capriviens 4%, San, Topnaar, Basters, Tswana), métis 6,5%, Européens (d'origines allemande et afrikaner) 6%
Langues : Anglais (la langue officielle), idiomes bantous, dialectes khoisan, afrikaans, allemand
Religion : Chrétiens environ 85% (dont une moitié de luthériens), animisme 15%
Régime politique : République indépendante, régime parlementaire

Le saviez-vous ? : Le désert du Namib est considéré comme le plus vieux désert du monde. Ses dunes oranges grimpent à plus de 300 mètres. L’oxydation qui colore le sable d’orange est signe de leur ancienneté.

Le saviez-vous ? : Étonnants scarabées Les tok-tokkies sont de petits scarabées du désert, qui recueillent les brumes matinales sur leurs élytres. Un sillon dans leur carapace conduit les gouttes d’eau ainsi récoltées dans leur bouche.

Données socio-économiques

Principales activités : industries minières (notamment diamants et uranium), élevage, pêche, tourisme
Principaux partenaires : Afrique du Sud, Etats-Unis, Union européenne

Histoire

4 millions d'années av. J.-C. - Un groupe de primates fossiles s'établit dans les savanes de l'Afrique australe, le "berceau de l'humanité".
Il y a 20 000 ans - Le premier groupe humain de la région, les Boskop (ancêtres des San), s'organise en une société de chasseurs-collecteurs.
XVe siècle - Les Khoi-Khoi, venus du Sud, dominent toute l'Afrique australe. Dans le même temps, les marins portugais cherchent la route des Indes ; le capitaine Diego Cao accoste au cap Cross où il érige un padrao (croix) dédié à son protecteur, le roi Joao II, qui servira de repère aux explorateurs suivants.
XVIIe siècle - Les Herero, peuple de pasteurs de langue bantoue, occupent le nord et l'ouest du pays, s'opposant violemment aux Khoi-Khoi et soumettant progressivement tous les groupes indigènes.
1750 - Jacobus Coetse, un chasseur d'éléphants du Cap, est le premier Blanc à traverser l'Orange. Il ouvre la voie aux chasseurs et aux missionnaires.
1878 - Craignant les incursions étrangères, les autorités du Cap placent les ports d'Angra Pequena et de Walvis Bay sous protection hollandaise. Parallèlement se poursuit l'ouvre évangélisatrice, avec la création de plusieurs missions.
1883 - Adolf Lüderitz demande au chancelier Bismarck de placer la région sous "protection" allemande. D'abord peu enthousiaste, l'Allemagne y créera en 1890 la puissante et sinistre Schutztruppe. La Namibie devient à ce stade un protectorat allemand à part entière appelé le Sud-Ouest africain. Les fermiers allemands arrivent, suivis de marchands et d'autres colons.
1904 - Les Nama, rejoints par les Herero (qui leur sont pourtant traditionnellement hostiles), se révoltent en masse contre le pouvoir colonial. Ecrasée par la Schutztruppe, la nation herero périt à 75%. Les survivants sont transférés dans le "homeland" que leur attribue le gouvernement.
1914 - Pressée par la Grande-Bretagne, l'Afrique du Sud envahit la Namibie.
1920 - La Société des Nations mandate l'Afrique du Sud pour administrer le Sud-Ouest africain. Ce mandat sera renouvelé par l'ONU à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
1949 - Résolue à faire de la région une province de l'Union à part entière, l'Afrique du Sud resserre son emprise, accorde à la population blanche une représentation parlementaire à Pretoria et réserve aux Blancs les meilleures terres namibiennes.
1960 - Le parti politique créé par Samuel Nujoma fusionne avec plusieurs autres mouvements pour devenir la South West African People's Organisation (SWAPO).
1966 - L'Assemblée générale des Nations unies révoque le mandat de l'Afrique du Sud, qu'elle remplace par un Conseil pour le Sud-Ouest africain. Le 26 août , la SWAPO déclenche sa campagne de guérilla.
1972 - L'ONU exige enfin le retrait de l'Afrique du Sud et reconnaît la SWAPO comme le représentant légitime du peuple namibien.
1990 - La Constitution est adoptée et l'indépendance est proclamée sous la présidence de Samuel Nujoma.
1994 - La SWAPO remporte une victoire écrasante aux premières élections depuis l'indépendance.
1999 - La manière forte dont use le gouvernement dans le district du Caprivi alimente la tendance séparatiste.
2000 - La question du partage de la terre (4 000 fermiers blancs possèdent 44% des terres agricoles) suscite des tensions, toutefois moins graves qu'au Zimbabwe. La formule consistant pour le gouvernement à racheter les terres (trop morcelées par la redistribution qui a suivi l'indépendance) pour les redistribuer à la population noire s'avère longue et coûteuse.
2001 - La crise de la réforme agraire se poursuit, malgré l'introduction d'un nouvel impôt foncier dont le non-paiement permet à l'État de saisir la terre. Le président Samuel Nujoma menace de faire arrêter les homosexuels, qu'il tient pour responsables de la propagation du sida. La maladie ravage le pays : on estime que 13% des enfants de moins de 15 ans seront orphelins en 2006. Les forces de sécurité namibiennes soutiennent l'armée angolaise dans sa lutte contre l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola), notamment dans la région du Kavango. La Namibie poursuit son engagement militaire au Congo-Kinshasa en faveur du régime Kabila, aux côtés du Zimbabwe.
2002 - Le gouvernement lance le boycottage du seul journal critique, aux ordres ni du pouvoir ni de l'opposition, le Namibian.
2005 - Hifikepunye Pohamba devient au mois de mars, le deuxième président de Namibie. La SWAPO, au pouvoir, a remporté les élections présidentielles, législatives et régionales face une opposition divisée.
2009 - Hifikepunye Pohamba est réélu pour un second mandat. À l’âge de 77 ans, Sam Nujoma décroche une maîtrise de géologie à l’université de Namibie et déclare que les richesses minières du pays n’ont pas été encore pleinement exploitées.

Géographie

GENERAL:
La Namibie se décompose en quatre secteurs : le désert du Namib et les plaines côtières, le plateau central, le Kalahari, aux frontières botswanaise et sud-africaine, et le bushveld boisé du Kavango et du Caprivi.
Le désert du Namib, constitue la plus ancienne région aride du monde, vieille de plus de 80 millions d'années. Il déroule un paysage de dunes rouges dans le Sud, de plaines intérieures et de montagnes isolées, escarpées, au sommet aplati(les inselbergs), dans le centre. A mesure que l'on se déplace vers l'est, l'altitude augmente. Dans le Damaraland, la plaine s'émaille d'inselbergs spectaculaires, truffés de grottes et d'antres rocheux où vécurent les premiers humains.
La langue de terre longeant la frontière angolaise est bordée par les grands fleuves, le Kunene, l'Okavango, le Kwando-Mashi-Linyanti-Chobe et le Zambèze.

- PARC DU NAMIB-NAUKLUFT : c’est le plus grand parc d’Afrique et le quatrième au monde. Classé réserve de chasse dès 1907 et agrandi en plusieurs étapes pour finalement devenir le Parc National du Namib-Naukluft. Le désert qui occupe la plus grande partie de sa superficie est constitué de dunes, dont les plus célèbres se trouvent autour du « pan » de Sossusvlei. Pour s’y rendre, les véhicules empruntent le lit de la rivière Tsauchab, asséchée la plupart du temps et qui, lorsqu’elle coule, finit sa course dans une cuvette argileuse (“pan” en anglais), entre les dunes, sans jamais atteindre la mer. Ces dunes de couleur abricot sont, avec plus de 300 m de haut, les plus hautes du monde ! La partie nord du parc est composée de regs entrecoupés de canyons et parsemés de superbes inselbergs, de grands monolithes de granit émergeant du sol caillouteux.

- PARC NATIONAL D’ETOSHA : proclamé parc national dès 1907, Etosha occupe une superficie de 22270 km2, servant de refuge à une grande variété de mammifères et d’oiseaux. Etosha est également connu pour son immense cuvette alcaline (5000 km2), dernier vestige de la mer intérieure qui s’étendait là jusqu’à l’ère tertiaire. À cette époque, le cours de la rivière Kunene, qui alimentait Etosha, fut détourné par des secousses telluriques, pour lui donner l’orientation qu’elle a actuellement. Le lac s’est progressivement asséché laissant place à une « grande étendue blanche » (traduction d’Etosha).
Le sous-sol des rives du « pan » contient beaucoup d’eau. Celle-ci alimente les nombreux points d’eau (52 sont accessibles en voiture) où les animaux viennent s’abreuver. Les camps du parc ont également des points d’eau aménagés et éclairés la nuit. Il n’est pas rare de voir impalas, springboks, bubales, gnous, zèbres, oryx et bien d’autres encore en même temps au point d’eau. D’après le dernier recensement, le parc compte entre 800 et 1500 éléphants selon la saison, 300 rhinocéros noirs, entre 1500 et 2000 girafes, 250 lions, un nombre inconnu mais important de guépards et de léopards, 1500 autruches... Compte tenu des importants déplacements autour des points d’eau, la végétation est peu développée et l’observation animalière très facile. Le parc abrite également environ 340 espèces d’oiseaux et une multitude de flamants roses après la saison des pluies estivales (Février - Mars).

- GRAVURES RUPESTRES DE TWYFELFONTEIN : Le site de Twyfelfontein possède un vrai trésor de gravures et peintures rupestres. Ici, parmi les éboulements de rochers, se trouve mille et une gravures (env.2500 répertoriées), probablement la plus importante collection de cette sorte en Afrique sub-saharienne, décrivant de nombreuses espèces animales, comme les éléphants, rhinocéros, les girafes, les lions, dont plusieurs habilement éxécutées. Malgré leur origine et leur âge, il reste un mystère concernant ces gravures ; elles auraient été faites par des chasseurs Hottentots qui ont vécu là quelques milles années passées alors que les peintures seraient l’oeuvre de Bushmen arrivés plus tard. Il faut compter une heure de marche sur un sentier d’interprétation bien balisé pour voir les gravures et peintures principales de Twyfelfontein.

- DELTA DE L’OKAVANGO : Une merveille de la nature : 16000 km2 de méandres, de lacs, d’iles et ilots, de plaines inondables, de marais, de savane et de forêts. L’eau, filtrée par les sables, a une pureté exceptionnelle. Plus de 500 espèces d’oiseaux, une flore luxuriante, de nombreuses espèces de mammifères, certains rares comme l’antilope sitatunga et le lycaon, sont présents dans la réserve de Moremi, que nous allons parcourir pendant 2 jours. Cette réserve couvre 30% du delta de l’Okavango et est la zone où se concentre la grande majorité de sa faune.

- PARC NATIONAL DE CHOBE : le parc Chobe est une région réputée pour ses importantes concentrations animales. Il s'étend sur 11 000 km2, de la rivière Chobe à la réserve de Moremi. À Chobe se trouvent les plus importants rassemblements d'éléphants (estimé à 45 000), de buffles et de prédateurs de toute l'Afrique. On y trouve aussi de belles antilopes comme les grands koudous, les rouannes et les hippotragues noirs. La migration annuelle des zèbres entre les fleuves Savuti et Chobe attire les lions, les guépards, les lycaons et les hyènes.

- SWAKOPMUND : ACTIVITES OPTIONNELLES :
- Possibilité de survoler le désert et la côte atlantique. En haute saison (mi-juillet à fin août), il est préférable de réserver à l’inscription. Vous règlerez sur place (150 à 200 € par personne selon le nombre de participants pour 2H30 de vol).
- Possibilité de faire une sortie en mer pour observer dauphins et otaries (de 30 à 60 € par personne pour 3 h de bateau).
- Possibilité de visiter le quartier africain de Swakopmund, dans une atmosphère détendue, sans voyeurisme : une des rares opportunités au court de ce voyage de rencontrer et de discuter avec des représentants des différentes populations locales (Hereros, Damaras, Namas, Owambos) (environ 40 €).
Prix susceptibles de modification sans préavis.

FAUNE ET FLORE:
La majeure partie de la flore est typique des terres sèches d'Afrique : broussailles. Parmi les curiosités botaniques uniques à la région, citons le kokerboom (arbre à carquois), une espèce d'aloès, et l'étrange weltwischia, conifère pouvant vivre plus de 1 000 ans. Le long des plaines côtières des environs de Swakopmund prolifère la plus grande diversité de lichens du monde, s'épanouissant, à la saison humide, en mille et une couleurs.
Malgré l'âpreté de son climat, la Namibie déploie des paysages grandioses et possède quelques-unes des plus belles réserves d'Afrique. De nombreuses espèces se sont adaptées à la rudesse du désert. Etosha, le plus grand parc naturel, comprend toute une variété d'antilopes, de carnivores, de pachydermes... On trouve également trois espèces de cobras cracheurs, et le varan d'eau, lézard certes docile et alangui mais long de quelque deux mètres.
Outre de magnifiques oiseaux exotiques au plumage chatoyant, la Namibie abrite en son sein quelques fascinants spécimens de bestioles vrombissantes ou rampantes : 500 espèces de papillons, araignées babouins aussi grandes que velues, mille-pattes chongalolo longs de 30 cm, mouches tsé-tsé, frelons ménagers à l'aspect terrifiant, "dames blanches des dunes", tarentules qui, pour se protéger de la chaleur, lèvent alternativement leurs huit pattes velues...

Au cours de votre visite dans ces parcs, nous vous rappelons qu'il est interdit de ramasser quoi que ce soit (pierres, géodes (même si elles se trouvent facilement sur place), os, restes d'animaux, cueillir des fleurs, plantes,...). Les feux ne sont autorisés que dans les lieux de campement, et doivent être éteints avec grand soin avant votre départ. Et nous vous demandons de veiller attentivement à ne rien laisser derrière vous après votre départ (mégots de cigarettes, déchets divers, restes du pique nique...).

Peuple, culture et traditions

COUTUMES :
Quelques règles et usages à retenir : les effusions en public sont très mal perçues et les plaisanteries toujours prises au premier degré ; n'hésitez pas à apprendre et à prodiguer les termes de salutation sans lésiner ; les personnes âgées sont traitées avec déférence (tout comme les personnes exerçant des professions de prestige ou d'autorité : médecins, enseignants, policiers, chefs de village...) et, inversement, les enfants considérés comme inférieurs (tout comme les femmes...) ; si l'on vous donne un objet modeste que vous avez demandé, prenez-le avec la main droite tout en touchant votre coude droit avec la main gauche, ce qui équivaut à dire merci : il est intéressant de noter que les remerciements sont rares (votre cadeau sera accepté en silence) et que les populations locales tendent à penser que les Occidentaux remercient trop souvent et avec trop de désinvolture...

LANGUE :
La majorité des Namibiens parlent soit un idiome bantou (owambo, herero ou caprivien) soit une langue khoisan (khoi-khoi, damara ou san). Les dialectes khoisan se caractérisent par les "clics", ou claquements produits en pressant la langue contre différents parties de la cavité buccale pour former des sons différents : ainsi, le son reproduit par le point d'exclamation ! est un clic glottal, un autre clic est représenté par /, un autre par //... Ces sons caverneux, parfois semblables au "plop" d'une bouteille que l'on débouche, sont très difficiles à apprendre pour les Occidentaux.
La nouvelle Constitution a désigné l'anglais comme langue officielle du pays : ce choix a priori étrange (seuls 2% des Namibiens ont l'anglais pour langue maternelle) permet en fait à toutes les communautés d'être sur un pied d'égalité. Bien que souvent rejeté comme la langue de l'apartheid, l'afrikaans est encore la langue maternelle de plus de 100 000 Namibiens, et l'allemand est encore couramment utilisé.

ARTS :
La Namibie jouit d'une tradition florissante en matière d'arts musicaux, visuels et architecturaux. Elle est également un vivier d'artisans talentueux dans les domaines de la vannerie, de la sculpture et de la tapisserie.
Les San furent les tout premiers musiciens namibiens : leurs mélopées, probablement inspirées des cris des animaux, accompagnaient danses et contes. Aujourd'hui, marimbas, tambours et percussions sont toujours utilisés. Le chour est pour sa part une importante contribution européenne à l'art musical namibien : le très célèbre Cantare Audire Choir, chour multiracial, exécute des ouvres religieuses, classiques et traditionnelles devant les publics du monde entier.
L'empreinte architecturale la plus évidente est celle laissée par les colons allemands, qui tentèrent de recréer en Namibie, l'Allemagne de la fin du XIXe siècle...
Quant à la littérature, elle est relativement récente : il aura fallu attendre la lutte pour l'indépendance pour que s'enracine une véritable œuvre autochtone, hélas encore peu diffusée en Namibie comme à l'étranger.

GASTRONOMIE :
Chaque communauté ethnique a ses préférences : les Owambo du Nord privilégient le mielie (porridge de maïs) et le mahango (millet), qui accompagnent généralement des ragoûts de bœuf, de chèvre ou de poisson mijotés dans un potjie, marmite noire à trois pieds.
Le nara, melon rond épineux très apprécié des Nama, est préparé en gâteau au goût sucré naturel, séché dans la farine ou écrasé, et mis à fermenter pour donner une bière douce.
L'alimentation des Herero est quant à elle surtout axée sur le mielie, la viande et parfois les haricots noirs.
Quant aux San, aujourd'hui soumis au même régime que les autres Namibiens, ils se nourrissaient traditionnellement de plantes du désert (fruits sauvages, baies, tubercules), d'œufs d'oiseaux, de lézards, de sauterelles et de gibier tué avec de petites flèches empoisonnées.
Vu le passé de la Namibie, vous trouverez naturellement de la cuisine européenne : pâtisseries allemandes dans des konditorei, koeksesters et melktart afrikaners... Rognons au curry accompagneront souvent vos œufs du petit déjeuner, le poisson se révélera le plus souvent être du hareng et votre poulet sera en général accompagné d'une sauce peri-peri très épicée.
Parmi les légumes les plus appréciés, citons les gems squash petites courges vertes, les potirons et les butternut squash (courge à chair douce), semblables à des gourdes.
Nul doute que vous aurez l'occasion de déguster le rooibos, tisane censée receler des vertus thérapeutiques, la Windhoek Lager, bière blonde légère et rafraîchissante, la crème d'amarula, spécialité namibienne fabriquée avec le fruit marula, le mahango (bière de millet), le mataku (vin de pastèque), le walende (sève fermentée du palmier makalani) et autres mushokolo...

RELIGION :
La plupart des Namibiens de religion chrétienne appartiennent à l'Eglise luthérienne, mais les catholiques (qui généralement sont de langue portugaise) occupent également une place importante.
Les Namibiens non christianisés, particulièrement les Herero, les San et les Himba, restent fidèles aux traditions animistes. Ces croyances se caractérisent par le culte des ancêtres, qui, considérés comme toujours vivants mais sous une autre forme, continuent à s'intéresser aux affaires des mortels et servent de messagers entre leurs descendants et les dieux.

Quelques mots d'échange

bakkie : véhicule utilitaire ou camionnette
barkhanes : dunes mouvantes en forme de croissant
biltong : en-cas de viande séchée (bouf, koudou, autruche...)
boerewors : saucisse afrikaner épicée
braai : barbecue de viande grillée sur un support ou un trou
cuca shops : boutiques de brousse dans le nord du pays
drankwinkel : boutique de vins et spiritueux
dumpi : bière de 375 ml
dunes seif : alignement de dunes saillantes au centre du désert du Namib
location : nom namibien du : townshipn!
oresi : territoires traditionnels des San, les "terres où réside son cour"
nxum : "force vitale"
sanomaeru : lait aigri, aliment de base des Herero
wag'n bietje : littéralement "attends un peu" ; nom afrikaans d'une plante aux épines agressives
watu : pirogue
weltwischiamirabilis : plante rare qui pousse dans le désert du Namib.

Bibliographie

Littérature

Élise Fontenaille-N'Diaye, Blue book, Paris, Calmann-lévy, 2015

Bernadette Gilbertas et Olivier Grunewald, Namibie : le désert de la vie, Nathan, Paris, 2003

Philip Briggs (dir.), Namibie (traduit de l'anglais par Bruno Krebs et Sophie Paris), Gallimard, Paris, 2007

Bien choisir votre chevauchée

Bien choisir votre chevauchée

CHEVAUCHÉES GALOPANTES
Oser l'une de nos randonnées à cheval en Namibie, c'est aller au bout de soi-même, tenter l'aventure de sa vie à la façon des grandes expéditions aux côtés de notre guide. Solide compensation pour résister à l'intensité du rythme : une cavalerie au top, parfaitement entrainée et une intendance sans faille dans la mode des premières explorations. Une randonnée équestre en Namibie ce sont aussi des grands espaces, des paysages fascinants : les sables rouges du Namib, le lit asséché de la rivière Swakop.
  • Si vous êtes un cavalier expérimenté et aventureux, découvrez 'les coursiers du Namib', l'une de nos randonnées les plus difficiles - 400 km à travers le désert jusqu'à la côte à Swakopmund, en campant chaque nuit.
  • Si vous aimez les expéditions exploratoires, partez pour une chevauchée sur des chevaux incroyablement en forme : une grande boucle 'de la Skeleton Coast au Damaraland' avant de finalement revenir à la côte atlantique.
  • Découvrez la région des "Wolwedans" et les 'chevaux sauvages du Namib' lors d'une randonnée dans les paysages infinis de sable et de roche.

---
SAFARI À CHEVAL
  • Si vous souhaitez observer des espèces adaptées au désert (rhinocéros noir, éléphant, oryx), alors découvrez notre magnifique 'expédition au Damaraland'
  • Pour un safari équestre plus traditionnel, avec la possibilité d'observer des girafes, des zèbres, diverses antilopes et des rhinocéros blancs, choisissez notre 'safari équestre en Namibie' aux portes du mythique désert du Kalahari

---
TOURISME RESPONSABLE
Économie, social, environnement, comment agir ?
Découvrez la fiche destination ATR qui décline les enjeux du tourisme responsable en Namibie et vous donne les premières clefs d’actions pour répondre aux problématiques économiques, sociales et environnementales.

Depuis sa création en 2004, ATR (Agir pour un Tourisme Responsable) réunit les acteurs pionniers du tourisme responsable en France. En savoir +

Sur notre blog

Philippe Caruel a effectué en mars-avril 2019 une randonnée en Namibie avec Cheval d’Aventure. Pour le Mag des Cavaliers Voyageurs, il nous confie ses impressions de cavalier-voyageur infatigable et passionné ! > Lire la suite