Intitulé officiel : : République de Croatie
Capitale : : Zagreb
Superficie : : Croatie : 56 542 km2
Population : : Croatie : 4,6 millions d'habitants
Peuples et ethnies : : Croates (89,6%), Serbes (4,5%), ainsi que des Bosniaques, des Hongrois, des Slovènes, des Tchèques, des Roms, des Albanais
Langue : : croate, serbe, italien, hongrois
Religion : : 87,8% de catholiques, 4,4% d'orthodoxes, 1,3% de musulmans
Régime politique : : Démocratie parlementaire, régime présidentiel
Président : : Kolinda Grabar-Kitarović
Président du gouvernement : Zoran Milanović
Le saviez-vous ? : Les apparences sont parfois trompeuses 1 185 îles ou îlots frangent les 1 750 km de côtes de la Croatie. Si l’on faisait le tour de chaque île et de chaque baie, on parcourrait 5 470 km !
Principales activités : acier, ciment, produits chimiques, engrais, textile, tourisme
Principaux partenaires : Italie, Allemagne, Bosnie-Herzégovine, Slovénie, Autriche, Serbie, États-Unis
168 av. J.-C. - Genthius, dernier roi illlyrien, est vaincu : les Illyriens de Croatie tombent sous la domination de Rome.
285 - Dioclétien devient empereur. Il fait construire le palais fortifié de Split entre 295 et 305.
Vers 625 - Après la chute de Rome (Ve siècle), des tribus slaves originaires de l'actuelle Pologne émigrent en Croatie. Pendant ce temps, les tribus croates s'installent dans l'actuelle Croatie.
925 - Les provinces de Pannonie et de Dalmatie sont réunies en un seul royaume qui se maintient jusqu'au XIIe siècle.
1242 - Une invasion mongole dévaste la Croatie.
Début du XVe siècle - La république de Venise annexe la côte dalmate.
XVIe siècle - Devant la menace turque sur les Balkans, le nord de la Croatie se place sous la protection des Habsbourg d'Autriche et y restera jusqu'en 1918.
1797-1815 - La France napoléonienne s'empare de la Croatie qui forme, avec l'Istrie et la Slovénie, les Provinces illyriennes.
1867 - Le royaume des Habsbourg devient une double monarchie austro-hongroise qui se partage le territoire croate : la Dalmatie est attribuée à l’Autriche, la Slavonie passe sous le giron hongrois.
1918 - Après la défaite de l'Empire austro-hongrois au cours de la Grande Guerre, la Croatie adhère au royaume des Serbes, Croates et Slovènes.
1929 - Création de la Yougoslavie avec Belgrade pour capitale.
1934 - Assassinat du roi des Serbes Alexandre 1er par les nationalistes croates de la société secrète de l'Oustacha.
1941 - Invasion allemande de la Yougoslavie et instauration d'un gouvernement fantoche nazi en Croatie. Ce dernier, avec les Oustachis, applique une politique de purification ethnique : quelque 350 000 Serbes, juifs et Roms sont éliminés. Nombre d'opposants croates au fascisme oustachi rejoignent les partisans communistes de Tito. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, on dénombre près d'un million de morts en Croatie et en Bosnie-Herzégovine.
1945 - La Croatie devient l'une des six républiques de la République populaire fédérale de Yougoslavie dirigée par un communiste, le maréchal Tito. Il instaure un régime économique basé sur le syndicalisme et fonde le mouvement des non-alignés.
Années 1970 - Les revendications autonomistes croates entraînent une série de purges politiques en Yougoslavie.
1980 - Mort de Tito et instauration d'une présidence tournante entre les différentes républiques. L'économie croate décline.
Fin des années 1980 - La féroce répression dans la province serbe du Kosovo à majorité albanaise fait craindre la domination des Serbes sur l'ensemble de la Fédération yougoslave. Avec la chute du communisme à l'Est, les Croates revendiquent leur indépendance.
1990 - Élection à la présidence de Franjo Tudjman, chef de l'Union démocratique croate (HDZ). Dans la nouvelle Constitution, les Serbes de Croatie deviennent une "minorité nationale" et non plus une "nation constituante".
1991 - En juin, la Croatie déclare son indépendance, de même que l'enclave serbe de Krajina (auparavant rattachée à la Croatie. De violents combats opposent les Croates à l'armée fédérale serbe, et aux Serbes de Croatie, soutenus par Slobodan Milošević. Un quart du pays tombe aux mains de l'armée yougoslave et des milices serbes. En octobre, l'armée fédérale attaque Dubrovnik et bombarde le palais présidentiel à Zagreb. La Communauté européenne impose des sanctions à la Serbie. En novembre, les Serbes s'emparent de Vukovar après trois mois de siège.
1992 - En janvier, après plusieurs tentatives de cessez-le-feu, l'ONU déploie des forces sur le territoire croate occupé par les Serbes : l'armée fédérale se retire. En mai, la Croatie est reconnue par l'ONU.
1993 - En janvier, la Croatie lance une offensive dans le sud de la Krajina, toujours aux mains des milices serbes. Celle-ci réplique en se rattachant aux Serbes de Bosnie et en proclamant la République serbe de Krajina.
1994-1995 - La Krajina signe un cessez-le-feu général en 1994, mais la violence éclate à nouveau en mai de l'année suivante. Perdant le soutien de Belgrade, la petite république est envahie par les forces croates : 150 000 Serbes fuient la région.
1995 - Les accords de Dayton signés en décembre ramènent enfin la stabilité dans le pays. Pourtant des milliers de réfugiés vivent encore dans l'attente. Par ailleurs, le gouvernement doit résoudre la question des soldats démobilisés, du logement des Croates déplacés et des infrastructures massivement détruites. En dépit de ces écueils, la Croatie est parvenue à réparer une grande partie des dégâts causés par la guerre – la restauration de Dubrovnik se révèle particulièrement réussie.
1997 - Réélection de Franjo Tudjman.
1999 - Mort de Franjo Tudjman.
2000 - L'élection du président modéré Stjepan Mesić, à la suite du décès du nationaliste Franjo Tudjman qui avait dirigé le pays au cours des dix années précédentes, a constitué un tournant politique et économique majeur. Adhésion à l'OMC.
2001 - Accord de coopération avec l'Union européenne dans l'optique d'une intégration. Le gouvernement décide de remettre au Tribunal pénal international de La Haye deux généraux soupçonnés de massacres en 1995.
2002 - La Croatie fait partie des dix pays de l'Est candidats à l'OTAN. Le Conseil de sécurité de l'Onu prolonge la Mission d'observation des Nations unies dans l'enclave croate de Prevlaka (MONUP).
2004 - La Croatie s'est officiellement déclarée candidate, le 21 février 2003, à l'adhésion à l'Union européenne et le statut d'État candidat lui a été reconnu officiellement le 17 juin 2004.
2005 - Stjepan Mesić est réélu, en janvier, pour un second mandat présidentiel, avec plus de 60% des suffrages. En mars, l'UE déclare que l'ouverture des négociations d'adhésion sont reportée. La coopération de la Croatie avec le TPIY (Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie) pour l'arrestation du général Ante Gotovina, inculpé pour crimes de guerre, est jugée insuffisante. Celui-ci est arreté quelques mois plus tard, en Espagne.
2006 - Milan Babić, l’ancien chef des Serbes de Croatie condamné par le Tribunal pénal international à treize ans de prison pour crimes contre l'humanité, se suicide en prison aux Pays-Bas le 6 mars. En juin, le pays reprend les négociations pour son adhésion à l’Union européenne.
2007 - Élections législatives en novembre : le Parti social-démocrate (SDP) arrive légèrement en tête avec 34,5 % des suffrages exprimés ; l'Union démocratique croate (HDZ), formation conservatrice du Premier ministre sortant, Ivo Sanader, obtiendrait elle 32,8 % des voix. Les deux principaux partis ont fait campagne en s'engageant à combattre la corruption, redresser l'économie et faire entrer le pays dans l'Union européenne.
2008 - Le début du procès d'Ante Gotovina a lieu en mars 2008. D'autres défis, comme la réforme du système judiciaire et la lutte contre la corruption, ralentissant toujours les discussions sur l'adhésion de la Croatie à l'UE, prévue entre 2010 et 2012.
2009- ivo Josipovuc remporte les éléctions présidentielles contre le maire de Zagreb Milan Bandic.
2011- Le parti social démocrate de Croatie remporte les éléctions législatives.
GENERAL :
La Croatie s'étend le long de la côte nord-est de l'Adriatique, entre la Slovénie et la Hongrie au nord, la Yougoslavie à l'est, et la Bosnie-Herzégovine au sud et à l'est. Grande comme trois fois la Belgique, elle forme un coude englobant les plaines de Pannonie, en Slovanie, une région centrale vallonnée, l'Istrie, et un littoral déchiqueté. La portion la plus méridionale, qui comprend la ville de Dubrovnik, est séparée du reste de la République par la Bosnie-Herzégovine.
Les plages constituent le principal attrait touristique du pays, avec 5 790 km de côtes en comptant les îles. Ne vous attendez pas pour autant à de grandes étendues de sable fin car les rochers dominent. Les 1 185 îles, dont 66 inhabitées, rivalisent de beauté avec les archipels grecs.
FAUNE ET FLORE :
Des huit superbes parcs nationaux, celui de Risnjak, au sud de Zagreb, est le mieux préservé, tandis que celui de l'archipel des Brijuni est le mieux aménagé, avec ses luxueuses stations balnéaires. Des lynx, des ours bruns et des chats sauvages peuplent le parc de Risnjak, en zone montagneuse, tandis que les forêts touffues du parc de Paklenica, sur la côte, abrite des reptiles et des oiseaux. Vous y verrez, entre autres, des faucons pèlerins et des éperviers. Dans le parc de Plitvice, facile d'accès de Zagreb et de Zadar et classé au patrimoine de l'Unesco, des ours, des loups et des cerfs s'ébattent en liberté.
Dubrovnik :
Le charme de Dubrovnik, fondée il y a 1 300 ans, réside dans sa vieille ville (Stari Grad). Places en marbre, rues pavées en pente, hautes maisons, couvents, églises, palais, fontaines et autres musées sont taillés dans la même pierre de couleur claire. Les remparts intacts gardent les automobilistes à distance. Située à l'extrémité sud de la côte adriatique croate, la ville jouit par ailleurs d'un climat agréable et d'une végétation luxuriante. A la suite des bombardements lourds de 1991, elle a subi des restaurations de grande ampleur. Certains prétendent même qu'elle aurait embelli. Dubrovnik possède une superbe promenade piétonnière, la Placa. Elle s'étend de l'arrêt de bus urbain, à l'extérieur de la porte Pile, jusqu'à la tour de l'horloge, à l'autre bout de la ville. En pénétrant par la porte, vous tomberez sur le monastère franciscain dont la pharmacie fonctionne depuis 1391. A extrémité opposée de la Placa se dressent l'église Saint-Blaise, un joli édifice baroque italien, et le palais du Recteur (1441), de style gothique. Transformé en musée, ce dernier abrite des pièces meublées, des peintures baroques et des expositions consacrées à l'histoire. Un marché a lieu le matin juste en face. Les remparts (XIIIe-XVIe siècle), longs de plus de 2 km, larges de 25 m et dotés de seize tours, demeurent en parfait état. Le long du chemin de ronde, vous profiterez d'une vue imprenable. Si vous avez envie de passer un moment à la plage, celles de la ville vous tendent les bras. Toutefois, nous vous conseillons plutôt de rallier en bac l'île de Lokrum. Ce parc national comprend une plage de nudistes, un jardin botanique et un monastère bénédictin en ruine.
Split :
Située à 150 km au nord de Dubrovnik, Split est à la fois le cœur de la Dalmatie et la plus grande ville croate de la côte adriatique. Elle émerge véritablement au IVe siècle lorsque l'empereur romain Dioclétien y fait construire un palais. Au VIIe siècle, les colons romains de Salona, chassés par les hordes barbares, se réfugient à l'abri de ses murailles. Malgré son développement industriel, Split conserve une vieille ville pleine de charme et une atmosphère "latine". En bref, vous n'aurez pas le loisir de vous ennuyer. Conçu comme une forteresse, l'imposant palais de Dioclétien possédait à l'origine une enceinte de 215 m sur 180 m. Derrière cette muraille, la résidence impériale voisinait avec des temples et un mausolée. On peut encore admirer le vestibule du palais, la cour à colonnade du fort et le temple de Jupiter. Les vestiges du mausolée de Dioclétien ont été transformés en cathédrale. A l'extérieur se tiennent plusieurs bâtiments plus récents, dont l'hôtel de ville du XVe siècle. On pourrait passer des heures à déambuler dans cette partie de la ville, sorte de musée à ciel ouvert au milieu du tumulte de la vie quotidienne. Le musée de la Marine, le plus intéressant de tous, est installé dans une forteresse du XVIIe siècle. Il rassemble des cartes, des photos, des objets et des maquettes. Le musée Archéologique, dont une partie des collections occupe les jardins, mérite aussi le déplacement. La galerie Mestrovic met bien en valeur les ouvres du plus grand sculpteur croate.
Korcula :
L'île de Korcula abonde en vignobles et en oliveraies. Sa côte sud recèle de paisibles criques et de petites plages. Avec ses bastions défensifs et ses grappes de maisons couvertes de tuiles rouges, la localité de Korkula présente l'aspect typique des vieilles villes dalmates. La cathédrale Saint-Marc et la place alentour reflètent la forte influence du style vénitien. Ne manquez pas les deux tableaux du Tintoret à l'intérieur de l'édifice. La trésorerie se tient à proximité dans le palais de l'Abbaye (XIVe siècle). Ce dernier fait face au palais Gabriellis (XVe siècle), l'actuel musée de la Ville, qui expose des poteries grecques, des céramiques romaines et du mobilier. A en croire l'office du tourisme, Marco Polo serait né à Korcula. On peut même jeter un oeil à la maison où il vécut. De la ville de Korcula, vous pourrez faire un tour du côté de Lumbarda, une localité pittoresque à l'extrémité sud-est de l'île. Cernée de vignes produisant un vin blanc sec, elle dispose également d'une plage agréable. Un bateau fait la navette entre Korcula et l'île de Badija.
ARTS :
Le sculpteur Ivan Mestrovic s'illustre comme le grand nom de l'art croate. Ses oeuvres ornent les places urbaines et il a également conçu plusieurs bâtiments imposants (ex : musée de l'Histoire croate à Zagreb).
Parmi les figures littéraires majeures, citons le dramaturge du XVIe siècle Marin Drzic. Au XXe siècle, on retiendra l'écrivain Miroslav Krleza, auteur de romans, de poèmes et de pièces. Ce dernier a écrit plusieurs romans dont une saga en plusieurs tomes sur la vie en Croatie au tournant du siècle.
La musique folklorique croate mêle quantité d'influences. Le kolo, une danse slave enlevée, est accompagné par des violons de style tzigane ou par la tambura (mandoline locale). Les groupes dalmates jouent à la guitare et à l'accordéon des airs qui évoquent l'Italie.
GASTRONOMIE :
On note une différence marquée entre les plats d’inspiration italienne de la côte et les saveurs hongroises, viennoises et turques de l’intérieur. Du bar grillé arrosé d’huile d’olive en Dalmatie, à un ragoût roboratif au paprika en Slavonie, il y en a pour tous les goûts. Signalons le burek, feuilleté à la viande hachée ou au fromage, et le pašticada (ragoût épicé de bœuf au vin accompagné de gnocchis). La côte adriatique abonde en produits de la mer : langoustines, psrtaci (fruits de mer) et brodet dalmate (ragoût de poisson accompagné de polenta). Dans l'arrière-pays, goûtez à la maneštra od bobića (soupe aux haricots et au maïs frais) ou au struckle (rouleau au fromage frais).
RELIGION :
La Croatie compte une écrasante majorité de catholiques. A l'inverse, pratiquement tous les Serbes sont orthodoxes. Interdit sous le régime communiste, le catholicisme romain fait aujourd'hui son grand retour et les églises affichent complet le dimanche. Les musulmans forment 1,2% de la population et les protestants 0,4%. Enfin, il existe une toute petite communauté juive à Zagreb.
LANGUE :
La langue officielle est le Croate, c'est une langue méridionale issu des langues slaves.
Bonjour: Bog/Dobro jutro
Au revoir : Dovidenja
Oui : Da
Non : Ne
S'il vous plaît : Molim
Merci : Hvala
Combien cela coûte t-il ? : Koliko stoji ?
Quel est votre nom ? : Kako se zovete ?
Je m'appelle... : Zovem se...
Quelle heure est-il ? : Koliko je sati ?
Demain : Sutra
Guide
Guide Lonely Planet – Croatie - Lonely Planet 2015.
Guide du Routard Croatie 2015/2016 8 avril 2015 de Collectif
La Croatie par la côte: De Dubrovnik à Rijeka 29 mai 2012 de Collectifs
Le Guide Vert Croatie Michelinn 15 février 2014 de Collectif Michelin
Petit Futé Croatie 3 février 2015 de Petit Futé
Cartographie
Carte national Croatie - N°757 l'echelle : 1/750000 10 janvier 2012 de Collectif Michelin
86114 CROATIE/SLOVENIE 1/300.000 5 février 2013 | Carte pliée de COLLECTIF
Littérature
- Goumi-goumi - Zoran Pongrasic, Rouergue (du), 2004
- La Noce du poète - Antonio Skármeta, Grasset & Fasquelle, juin 2001
- Le Retour de Philippe Latinovicz - Miroslav Krleza, Calmann-Lévy, mars 1994
- La Calligraphie - Pavao Pavlicic, Griot (du), mars 1998
- Comment peut-on être croate ? - A. Finkielkraut, Gallimard, Paris, 1992
- Histoire de l'Adriatique - P. Cabanes, Seuil, 2001 p. 688
- Histoire de la Yougoslavie de 1945 à nos jours - J. Krulic, Complexe, 1993
- La Vie, les maladies et l'histoire - M. D. Grmek, Seuil, 2001. En coffret de 2 vol
- La Guerre comme maladie sociale - Préface d'A. Finkielkraut.
- Croatie-France, 797-1997, Douze siècles d’histoire - G. Peroche, F.-X. de Guibert, Paris, 1998
- Croatie, Merveille de l'Adriatique - Ed. Minerva, coll. Les 5 continents, relié, 23 cm x 28 cm, 128 p., Paris, 2004
- Croatie - Ed. Vilo, coll. Voir & Savoir, relié, 26 cm x 26 cm, 144 p., Paris, 2004
- Les Arts en Croatie - L’Oeil, Hors-série n° 7, 1998
- Les Anges de Croatie - K. Tahara, éd. Assouline, Paris, 1995.