Afrique > Ouganda

Découvrez l'Ouganda à cheval !

Partez en Ouganda, pour un voyage inoubliable au coeur d'une autre Afrique. Venez à la rencontre d'un peuple au sourire aussi large que le coeur, et de vos rêves d'explorateurs... Une destination pour aventuriers et amoureux de l'Afrique, rêvant de primates, de jungle et d'authenticité. Un pays d'une grande beauté, qui ne vous laissera pas indifférent. Entre galopades sur les bords du Nil, le fleuve mythique, rencontres chaleureuses avec les villageois et les écoliers, choisissez une expérience équestre unique pour une immersion dans l'Afrique profonde des grands romans d'aventure.
Voir tous nos voyages

L'avis des cavaliers

  • Chevauchée ougandaise aux sources du Nil
    août 2023 Marie 49 ans
    Une chevauchée merveilleuse dans un joyaux de l'Afrique aux abords du lac Victoria et des sources du Nil qui sont magnifiques. Une cavalerie très bien soignée et exceptionnelle, de nombreux galops débridés et aussi de petits galops bien cadencés, un vrai bonheur. Smirnoff, cheval à l'écoute et très énergique, très en... Lire en entier
    Découvrir ce voyage équestre
  • Chevauchée ougandaise aux sources du Nil
    août 2023 Chantal 71 ans
    Magnifique voyage, très galopant avec des chevaux exceptionnels. Ambiance et encadrement parfaits. Hunter's gold, très rapide mais en toute confiance et sécurité, jamais un écart, très à l'écoute.
    Découvrir ce voyage équestre
  • Chevauchée ougandaise aux sources du Nil
    juillet 2023 Claire 38 ans
    Une belle randonné galopante qui est un voyage atypique en Afrique, dans le vrai pays (pas les réserves), à la découverte des nombreuses facettes de l'Ouganda. Les chevaux sont exceptionnels, ainsi que l'hospitalité de Nathalie et TJ. Les beaux hébergements sont la cerise sur le gâteau. Kumi-Kumi : un pur-sang très... Lire en entier
    Découvrir ce voyage équestre

Visa & santé

Formalités

Passeport en cours de validité (+neuf mois minimum après la date d'arrivée en Ouganda).
Le visa d'entrée est obligatoire pour les ressortissants français.

VISA OBLIGATOIRE : il doit être réalisé en ligne avant le voyage à l'adresse suivante : https://visas.immigration.go.ug/
(en anglais). Après avoir rempli et envoyé en ligne le formulaire de demande de visa (en langue anglaise), le demandeur recevra une réponse des services de l’immigration. Cette réponse devra être imprimée et remise aux services de l’immigration lors de l’entrée sur le territoire ougandais.

La délivrance du visa à l’arrivée en Ouganda a été suspendue depuis le 1er juillet 2021 ; dès lors tout passager doit obligatoirement arriver dans le pays avec l’accord du visa obtenu en ligne (e-visa)

ATTENTION: ne faites pas votre visa trop en avance car une fois délivré, le visa n'est valable que trois mois. Nous vous recommandons fortement de passer, pour ce pays par un organisme officiel comme https://www.rapidevisa.fr/

La présentation d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune reste obligatoire pour l’entrée sur le territoire ougandais.

Santé

Les vaccins contre la fièvre jaune, la polio, le tétanos et la typhoïde sont obligatoires pour l'entrée en Ouganda, de plus, nous vous recommandons vivement d’être à jour des vaccinations courantes.
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

Un traitement antipaludéen adapté est indispensable : le pays est classé en zone 3.
Le “palu” est une maladie grave contre laquelle il n’existe pas de médicament efficace à 100 %.

Il existe près de 80 centres de vaccination en France.

Numéros utiles:
Nsambya Hospital : 267.012 (conseillé en cas de fracture, plaie, morsure).
Kololo hospital : 231.935 ou 242.435 (Clinique privée accueillant les cas urgents)
Dr Stockley : 041 256 003 et 075 756 003
IAA : Dr Ian Clarke : 041.344 373/4
Dentiste : Dr Mutyabule Tom : Pan dental surgery : 031 251 525/6

Assurance

Vous devez absolument être assuré en assistance et rapatriement pour participer à nos voyages.

Nous vous proposons une assurance MULTIRISQUES comprenant l'annulation, l'interruption et l'assistance rapatriement pour tous les pays du monde où nous voyageons. En cas d'incident au cours du voyage, les accompagnateurs connaissent bien les procédures de rapatriement ou d'assistance. Leur mise en jeu est ainsi largement facilitée.

Si vous ne souscrivez pas notre assurance MULTIRISQUES, nous vous demandons de signer une décharge de responsabilité et de vérifier que vous êtes assurés par ailleurs. Vérifiez les garanties souscrites et les processus de déclenchement, emportez avec vous le numéro de téléphone d'urgence de votre assurance.

Enfin, faire une liste chiffrée du contenu de votre sac peut également être une bonne précaution en cas de destruction ou de perte de celui-ci !

Voltage

220 V. Les prises électriques sont de type carré à trois fiches (modèle anglais). Un adaptateur est nécessaire.

Budget et argent

La monnaie est le shilling ougandais (UGX). 1 € = 2 400 shillings environ.
USD, Livre anglaise voire même Euros conseillés (cash, travelers et accessoirement cartes).
Il est possible de changer les chèques de voyages dans les banques de Kampala et d'obtenir des espèces, sur présentation de votre carte de crédit.

Téléphone et décalage horaire

DÉCALAGE HORAIRE
+ 2 heures en hiver et + 1 heure en été de décalage par rapport à la France (GMT + 3).

Informations pays

Carte d'identité du pays

Capitale : Kampala
Superficie : 241 550 km2, soit environ la taille du Royaume-Uni.
Population : 48,58 millions d'habitants en 2023 (Source: Banque mondiale)
Langues : Les langues officielles sont l'anglais et le swahili ; d'autres langues sont également parlées, dont l'Acholi, le kiganda, le konjo, le lusoga ou le luganda.
Religion: Il y a 66 % de chrétiens (catholiques 33 % et protestants 33 %), 16 % de musulmans et 18 % d'animistes.

Le saviez-vous ? : Le Dernier Roi d'Écosse (The Last King of Scotland), est un film anglais réalisé par Kevin McDonald en 2006, où Forest Whitaker interprète le rôle d’Idi Amin Dada, rôle qui lui permet de remporter l’Oscar du meilleur acteur en 2007. Le film, fondé sur le roman éponyme, inspiré de faits réels, de Giles Foden, retrace à travers les yeux d'un médecin proche du dictateur cette période de dictature de l'Ouganda.


Données socio-économiques

On retrouve sur le territoire ougandais un peu d’hydrocarbure, dont du pétrole qui provient du lac Albert. Le pays produit environ 10 000 barils par jour. L'entreprise pétrolière britannique Tullow Oil n'en est encore qu'à l'exploration mais elle a déjà obtenu, de la part de l'État, une dizaine de licences de forage, comme à Kigogole sur les rives du lac Albert. Le climat et les terres riches favorisent l'agriculture. Parmi les principales productions, le café, dont l’Ouganda est devenu un des premiers exportateurs dans le monde. Au cours des six premières années de la décennie des années 2010, l'Ouganda est devenu le onzième producteur mondial de café et le deuxième d'Afrique derrière l'Éthiopie, grâce à une récolte en progression d'environ un tiers. C'est également le deuxième au palmarès des producteurs africains de thé au début de la décennie 2010, après le Kenya.

Autres grandes cultures du pays, la canne à sucre, le coton et la patate douce. Ces éléments sont les principales activités économiques du secteur primaire. L'État peine à relancer une économie rurale (80 % de la population vit de l'agriculture). Le pays est au palmarès des huit premiers producteurs de coton d'Afrique de l'est, du sud et du nord au milieu des années 2010.

DÉMOGRAPHIE
Le pays connaît l'une des plus fortes croissances démographiques au monde avec un taux de fécondité estimé à environ cinq enfants par femme. La population du pays a ainsi été multipliée par 8 entre 1950 et 2015.

Histoire

Avant le XIXe siècle : métissage des populations locales bantous et de populations venues du nord. Le pays est alors divisé en plusieurs petits états
Mi XIXe siècle : arrivée des premiers européens (anglais) qui seront bien accueillis.
1894 : la région devient un protectorat britannique.
Mi XXe siècle : désir d'indépendance de plusieurs provinces.
1962 : indépendance avec l'unifications des différents états sous le nom d'Ouganda.
1966 : suite a un coup d'état, Milton Obote devient premier ministre puis président de la république.
1971-79 : Idi Amin Dada au pouvoir; son régime dictatorial fera aux alentours de 300 000 morts.
1979 : Amin Dada est renversé par l'opposition et l'armée tanzanienne. Celui-ci s'exilera ensuite en Arabie Saoudite.
1980-85 : Obote élu à nouveau président après son retour d'exil. Dès 1981 le NRA, dirigé par Museveni, entre en guérilla contre son gouvernement.
1985 : coup d'état militaire qui porte Museveni au pouvoir l'année suivante. Début de guérillas au nord et à l'est du pays menées par les partisans de Milton Obote.
1990 : début de la guerre civile au Rwanda voisin menée par les Tutsis réfugiés en Ouganda.
1996 : réélection de Museveni. L'Ouganda envahit le Zaïre afin d'y mener Kabila au pouvoir.
2000 : rejet par référendum populaire du multipartisme au profit d'un système qui "tolère les partis politiques mais leur interdit toute activité".
2003 : mort d'Amin Dada en Arabie Saoudite.
Yoweri Museveni se fait réélire six fois : en 1996, en 2001, en 2006, en 2011 et en 2016, au premier tour, en 2021 au second tour, avec chaque fois des soupçons de fraude.


Géographie

Capitale : Kampala.

L'Ouganda tire son nom du royaume de Buganda, qui couvrait autrefois les régions les plus au sud.

Situé sur l'Equateur, au coeur de l'Afrique des Grands lacs (dont le Victoria); à l'ouest du Kenya, l'Ouganda est l'un des plus petits pays africains. Constitué d'un vaste plateau d'une altitude d'environ 1 000 m et couvert de savanes semi-désertiques au nord, il n'en possède pas moins des montagnes parmi les plus hautes d'Afrique à ses frontières Est (Mt Elgon : 4 321 m) et Sud-ouest (Ruwenzori : 5 119 m). C'est aussi en Ouganda que le Nil prend sa source.

La quasi-totalité du territoire ougandais se trouve dans le bassin du Nil. Le Nil sort du lac Victoria pour rejoindre le lac Kyoga puis le lac Albert, sur la frontière avec la république démocratique du Congo. Une petite région située tout à l’est est drainée par le fleuve Turkwel, qui fait partie du bassin drainant du lac Turkana.

Le lac Kyoga fait grossièrement office de frontière linguistique entre les langues bantoues au sud et les nilotiques au nord. Cette frontière, orientée du nord-ouest au sud-est, ne reflète que partiellement la division politique entre le nord et le sud.
Le mont Kadam.

La superficie de l'Ouganda est de 241 550 km2, soit environ la taille du Royaume-Uni.

Peuple, culture et traditions

L’Ouganda, surnommé "la perle de l’Afrique", n’est pas traditionnellement associé à l’équitation ou à une culture équestre ancienne comme certaines régions de l’Afrique du Nord ou de l’Ouest. Pourtant, l’histoire des chevaux en Ouganda, bien que limitée, est riche en significations culturelles et historiques.

Contrairement à d'autres régions d'Afrique où les chevaux ont été introduits dès l'Antiquité, notamment par les Arabes et les Européens, les chevaux sont arrivés tardivement en Ouganda. Plusieurs facteurs expliquent cela, notamment le climat tropical et la présence de la mouche tsé-tsé, vecteur de la trypanosomiase, une maladie mortelle pour les chevaux.

Les premiers chevaux ont probablement été introduits au XIXe siècle par des explorateurs européens, des missionnaires et des commerçants arabes qui traversaient l’Afrique de l’Est. Cependant, leur présence est restée rare et limitée en raison des défis environnementaux.

Pendant la période coloniale, les Britanniques ont tenté d'introduire les chevaux en Ouganda, principalement pour des raisons militaires et administratives. Les chevaux étaient utilisés comme montures pour les officiers coloniaux, mais aussi pour patrouiller dans les zones où d'autres moyens de transport n'étaient pas disponibles.

Cependant, leur utilisation est restée marginale comparée à d'autres colonies comme le Kenya ou le Soudan, où le climat était plus favorable. En Ouganda, les colons se sont davantage appuyés sur les porteurs humains, les bœufs et, plus tard, les véhicules motorisés.

Ce n’est qu’à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle que l’équitation a commencé à se développer en Ouganda en tant qu’activité de loisirs. Avec la modernisation et l’amélioration des infrastructures, des chevaux acclimatés ont été importés pour des activités touristiques, notamment dans des zones comme Jinja, au bord du Nil, et dans certaines régions montagneuses.

L'équitation est devenue une activité populaire pour les expatriés, les touristes, et de plus en plus pour les Ougandais eux-mêmes. Des ranchs et centres équestres ont vu le jour, proposant des randonnées à cheval, des cours d'équitation, et même des initiatives pour sensibiliser les jeunes à la culture équestre.

Malgré son développement, l’équitation en Ouganda reste un domaine relativement restreint. Les défis environnementaux, comme les maladies équines, et le coût élevé de l’importation et de l’entretien des chevaux, freinent son expansion. De plus, la culture locale ne possède pas d’histoire équestre profondément enracinée, ce qui limite l’engouement généralisé pour cette activité.

Aujourd’hui, l’équitation en Ouganda joue un rôle dans le secteur du tourisme et comme activité récréative. Bien que l’Ouganda ne soit pas historiquement une terre de chevaux, le pays offre désormais un cadre unique pour explorer la beauté de ses paysages à dos de cheval, alliant aventure et découverte culturelle.

Bibliographie

Country guide : Ouganda
Collectif petit futé
Le Petit Futé Country Guide 27 Novembre 2024