GÉNÉRAL:
Coupé en son centre par l'équateur, le Kenya occupe une superficie légèrement supérieure à celle de la France. Le pays, situé sur la côte est du continent africain, est bordé par la Somalie, l'Éthiopie, le Soudan, l'Ouganda et la Tanzanie. La Rift Valley et les hautes terres centrales, qui en forment l'épine dorsale, contrastent avec la côte humide, bordée de longues plages. L'ouest du pays, formé par les abords fertiles du lac Victoria, abrite quelques parcs naturels de premier ordre. La vaste région nord-est est plus aride. Le point culminant du pays est le mont Kenya (5 199 m).
Les paysages caractéristiques du Kenya sont la brousse sèche et la savane arborée.
Dans les régions semi désertiques se dressent des acacias de 3 à 5 mètres de haut; lorsque la brousse devient plus dense, le baobab est plus fréquent (la légende dit que Dieu, peu adroit, l'aurait planté à l'envers, les racines vers le ciel).
FAUNE ET FLORE:
La flore locale doit sa richesse à la diversité du territoire kenyan. Acacias, baobabs et bush sont caractéristiques des plaines du Sud, tandis que les forêts tempérées et les bambous sont présents sur les pentes des monts Elgon et Kenya et que des mangroves jalonnent la côte.
Les environs de la réserve de Masaï-Mara sont le territoire d'une vaste savane, où se donnent rendez-vous les innombrables espèces animales du pays.
Outre quelques primates (singe bleu, babouin), les petits mammifères sont représentés par plusieurs espèces de mangoustes, la civette d'Afrique et une variété de blaireaux particulièrement agressifs. L'ordre des félidés s'illustre avec la hyène (la hyène tachetée, prédateur efficace, peut atteindre 60 km/h à la course et diffère de la hyène rayée, piètre prédateur se nourrissant de charognes), le lynx, le léopard qui excelle dans l'embuscade et se révèle un excellent grimpeur. Peu actif durant la journée, le lion vit en groupes pouvant atteindre une trentaine d'individus, au sein desquels les mâles coalisés défendent leur territoire et leurs femelles. Les grands herbivores sont les proies favorites de ces redoutables chasseurs particulièrement territoriaux. Le guépard, plus rapide mammifère terrestre, peut atteindre une vitesse de 105 km/h sur une distance de quelques centaines de mètres, ce qui l'oblige à une approche lente de sa proie.
Autres seigneurs des savanes africaines, les éléphants vivent en groupes familiaux de 10 à 20 individus. Les adultes, dont le poids peut atteindre 6 tonnes, sont susceptibles d'ingurgiter 250 kg de végétation par jour. Citons également le rhinocéros noir, l'un des grands mammifères les plus menacés d'Afrique, les zèbres, les buffles, les girafes - qui en dépit de leur cou pouvant dépasser 5 m de haut ne comptent que 7 vertèbres cervicales, comme l'homme -, les hippopotames, dont les seuls prédateurs sont les lions et les crocodiles, et un grand nombre de gracieuses antilopes : dik-dik, impala, oryx, gazelle de Thompson, gnou.
- Problématiques et recommandations:
Le braconnage répandu au Kenya a réduit la population de rhinocéros dans le pays à un taux estimé de 20,000 dans les années 1970, à moins de 350. Toutefois les initiatives anti-braconnage et d'autres initiatives y compris les sanctuaires de rhinocéros ont ramené le nombre à environ 540.
Dans un autre registre, un récent projet a été initié pour réduire les conflits entre homme et animaux autour du Parc national Amboseli, qui abrite 1500 éléphants. Il s'agit de plantations de tabac pimenté empêchant les éléphants de s'aventurer sur les terres agricoles, de systèmes d'alarme simple et ingénieux pour les agriculteurs qui utilisent des systèmes de cloches qui sonnent dans la ferme, ou de feux d'artifice inoffensifs qui peuvent chasser les animaux. Parallèlement, les populations d'éléphants au Kenya ont récemment augmenté de 4% après des années de succès de lutte contre le braconnage.
Au cours de votre visite, nous vous rappelons qu'il est interdit de ramasser quoi que ce soit (os, restes d'animaux, ...) et de cueillir des fleurs, plantes,.... Les feux ne sont autorisés que dans les lieux de campement, et doivent être éteints avec grand soin avant votre départ. Et nous vous demandons de veiller attentivement à ne rien laisser derrière vous après votre départ (mégots de cigarettes, déchets divers, restes du pique-nique...).
- MASAI MARA :
La réserve de Masaï Mara, fondée en 1961, qui s’étend sur 1800 km2, est un passage obligé lors d’un voyage au Kenya car l’observation y est extraordinaire. Extension nord du Serengeti (parc national Tanzanien), elle offre des paysages similaires et une faune aussi riche car les écosystèmes sont identiques. Ces deux parcs sont pratiquement indissociables car ils sont le théâtre de la migration de plus d’un million de gnous, de gazelles et de zèbres qui, chaque année, quittent le sud du Serengeti pour rejoindre le Masaï Mara après avoir franchi les rivières Grumeti, Sand, Talek et Mara.
Grandes plaines, collines, rivières boisées, taillis d’acacias (le bush)... forment une grande diversité d’habitats et vous permettront de rencontrer buffles, gazelles de Grant et de Thomson, hippotragues, topis, impalas, girafes... Les éléphants sont aussi présents en belles troupes; les rhinocéros sont régulièrement observés; les prédateurs : lions très présents, guépards que l’on peu surprendre en chasse (ils sont les rares qui chassent le jour), léopards -très difficiles à observer-, hyènes, chacals... et avec de la chance les lycaons. Plus de 400 espèces d’oiseaux ont été recensées et les abords des rivières sont un paradis pour les ornithologues .
- LA MIGRATION DES GNOUS EN TANZANIE ET AU KENYA représente un trek de 1000 kms tous les ans !
Constituée de 1 à 2 millions de gnous, et de quelques centaines de milliers de zèbres et d’antilopes. La migration se déplace en colonnes de 30 ou 40 km de long qui peuvent couvrir jusqu'à 80 km / jour. Ils parcourent une boucle qui les amène selon la saison des pluies entre le sud du Serengeti et de l'aire de conservation du Ngorongoro en hiver et les plaines du nord du Serengeti et le parc de Masai Mara au Kenya en été.
- De janvier à mars, la migration est concentrée dans le sud-est du parc du Serengeti, région des grandes plaines et des kopjes (sur lesquels aiment se prélasser les grands fauves).
En avril les gnous avancent vers le nord et ils approchent la Grumeti river qu'ils traversent en juillet.
- La grande migration quitte entre mai et juin les plaines du sud du Serengeti pour rejoindre les zones plus humides du nord ouest et atteindre le Masaï Mara en été.
- Juillet est la saison sèche, l'eau et l'herbe verte se font plus rares. Les gnous continuent leur progression vers le nord et passent la Grumeti River. C'est l'occasion de photographier ou de filmer les fameux "crossings" où les gnous sont en prise avec les gigantesques crocodiles du Nil. Une autre partie des troupes part directement en direction du Masai Mara en passant par la région de Lobo.
- Août et Septembre : la majeur partie de la migration est maintenant passée au Kenya pour redescendre vers le sud-est du Serengeti à partir de fin octobre, à l’approche de la nouvelle saison des pluies, à la recherche de l’herbe verte et tendre.
- Octobre et Novembre constituent la migration descendante. En privilégiant les régions de Lobo et de Natron vous pourrez assister à son passage dans de très beaux paysages.
MOMBASA
La côte kenyane s'étend sur près de 400 km de plages, de nature, de découverte. La deuxième ville du Kenya, située sur cette même côte, se nomme Mombasa. Installée sur une île de 13 km², elle abrite environ 1,5 millions d'habitants. Son centre-ville est très animé par la circulation, à contrario de la vieille ville qui est plutôt discrète et paisible. Un pont qui surplombe l'océan indien relie la ville de Mombasa avec la côte nord. En revanche au sud, il faut emprunter le ferry.
Attention, au Kenya, on roule à gauche. On vous conseil de demander un chauffeur, si vous decidez de louer un véhicule, car l'état des routes du Kenya sont très souvent chaotiques !
Les habitations sont entourées par une végétation très dense : cocotiers, manguiers, cajous... Par ailleurs, ne soyez pas surpris de croiser de nombreux check-point. Cette route est très surveillée par la police, elle va jusqu'en Tanzanie.
Il faut savoir que toutes les plages au Kenya sont publiques et la grande majorité des hôtels ont été construits au bord de la plage.
La côte kenyane est une destination idéale pour se reposer à la suite d'un safari. On y mange convenablement et la température de l'eau conviendra même aux plus frileux !